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Bellucci, Giuseppe: Tradizione popolari italiane : I. La grandine nell’Umbria. 134 p., 10 fig., 1903 ; II. Il feticismo primitivo in ltalia, 158 p. et 74 fig., 1907 ; III. Gli amuleti, 64 p. et 36 fig., 1908. (Pérouse, Unione tipographica 1903-1908) Reseña de Adolphe Joseph Reinach, Revue Archéologique t. 13 (4e série), 1909-1, p. 152 Site officiel de la Revue archéologique Enlace con il libro digitale Número de palabras : 359 palabras Cita de la versión en línea : Las reseñas HISTARA. Enlace : http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1001 Giuseppe Bellucci. Tradizione popolari italiane : I. La grandine nell’Umbria. 134 p., 10 fig., 1903 ; II. Il feticismo primitivo in ltalia, 158 p. et 74 fig., 1907 ; III. Gli amuleti, 64 p. et 36 fig., 1908 Pérouse, Unione tipographica. Vétéran des études préhistoriques en Italie, M. Bellucci, retiré aujourd’hui à Pérouse, s’y est consacré à l’étude de ces superstitions populaires qui ne sont que des survivances plus ou moins déformées des plus antiques croyances. Bornant ses recherches à l’Ombrie, il a pu y réunir à la fois deux abondantes collections des superstitions orales encore en cours et des amulettes, souvent d’origine préhistorique, qui se rapportent à ces superstitions ; de la comparaison de ces documents, bien des conséquences curieuses se dégagent. C’est ainsi qu’on verra, dans le 1er fascicule, comment distinguer si la grêle vient de Dieu ou du Diable, par quels moyens on en conjure la chute ou la violence ; on la chasse par les volées de cloches, les fusillades et les pétarades, le choc de chaudrons ou de chaînes ; on l’exorcise par des crânes d’ânes ou de chèvres, par des médailles de saints ; pour l’apaiser, on brûle ou on jette de la palme, de la cire, du sel, du pain consacrés, des vêtements d’enfant même, substitut lointain de victimes humaines. Les deux autres fascicules sont consacrés à l’étude des amulettes, depuis celles qui remontent à l’âge de la pierre, pointes de flèches (ajoutez la pointe colossale du Véronais, Matériaux, XIX, p. 191) et hachettes en silex considérées comme des éclats de la foudre (Cartailhac, L’âge de la pierre dans les souvenirs et les superstitions populaires, 1878), os et dents d’animaux jadis sacrés, concrétions naturelles dont la forme ou la couleur ont fait croire qu’ils favorisaient la génération ou la parturition, clous de bronze ou de fer, jusqu’aux monnaies à l’effigie du Saint-Esprit ou de l’Agnus Dei et aux médailles où chaque saint préside à quelque activité particulière. Dans l’examen de chacune de ces séries d’objets, M. B. a mis beaucoup de soin et de précision ; souhaitons que, comme il en annonce l’intention, il puisse poursuivre pour la foudre et les autres grands phénomènes naturels l’étude des amulettes de l’Ombrie et des superstitions qui s’y rattachent. A[dolphe] J[oseph] Reinach
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