Camille Briffaut. La cité annamite. Tome I. La Fondation. Paris, Larose, 1909. In-8, xi-172 p.

« Chaque cité a deux cultes essentiels ; le culte de son fondateur et celui de son Génie protecteur. Les deux divinités poliades sont vénérées dans un temple spécial, édifié pour recevoir le brevet impérial par lequel le Génie tutélaire de la cité est accrédité par l’Empereur auprès de ses protégés. » Antiquum sapit ; mais il s’agit de l’empire d’Annam. La comparaison de la cité annamite avec la cité grecque ou romaine est bien instructive ; combien cela eût étonné Montesquieu, ou même Fustel ! Mais la connaissance des lois générales de l’histoire exige aujourd’hui des rapprochements fondés sur des matériaux très divers ; ceux que M. Briffaut a réunis pour l’Annam intéresseront même les philologues (1).

(1) Ils ne se scandaliseront pas trop de la licorne d’abondance (p. 134), ni d’une citation grecque fort estropiée (p. 135).

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