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Della Seta, Alessandro: La Genesi dello Scorcio nell’arte greca. In-4°, 124 p., avec 4 gravures dans le texte et 15 planches. (Roma, Tip. dei Lincei 1907) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 10 (4e série), 1907-2, p. 187-188 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 322 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1185 Alessandro Della Seta. La Genesi dello Scorcio nell’arte greca. Roma, Tip. dei Lincei, 1907. In-4°, 124 p., avec 4 gravures dans le texte et 15 planches.
Sorti de l’enseignement de M. Emm. Lœwy à Rome et de la lecture de son ouvrage si suggestif sur le rendu de la nature dans l’art, ce mémoire, approuvé et imprimé par l’Académie des Lincei, est le fruit de longues recherches et témoigne d’un esprit original. L’auteur n’a pas seulement fait l’histoire du raccourci dans l’art grec, mais celle du clair-obscur et de la perspective ; il a cherché des points de comparaison infiniment nombreux et variés dans les arts de tous les pays, même des nègres de l’Afrique et de l’Amérique précolombienne ; il paraît d’ailleurs posséder une connaissance personnelle et fort complète des arts de l’Inde, de la Chine et du Japon. Malheureusement, il est au moins aussi difficile à lire que M. Lœwy et, tandis que ce dernier est très sobre dans sa concision parfois énigmatique, M. Della Seta est également prolixe dans son texte et dans ses notes. Celles-ci constituent parfois de vraies débauches bibliographiques, comparables à celles de M. Colini dans le Bullettino di Paletnologia ; si l’on ne réagit pas, en Italie, contre cette méthode, abandonnée partout ailleurs (après avoir sévi en France d’abord, puis en Allemagne), la lecture de mémoires archéologiques deviendra impossible. Dans le texte, les phrases de dix à douze lignes — de très longues lignes ! — ne sont pas rares. Il n’en faut pas moins reconnaître l’intérêt et le mérite d’un travail qui a mis en pleine lumière cet immense service rendu à l’art par les Grecs, la « représentation de l’obliquité » (1). S[alomon] R[einach]
(1) La planche I-II, 3 reproduit, pour la première fois, une figure de l’étonnant sarcophage peint découvert à Haghia Triada par la mission italienne de Crète. D’autres croquis d’après les mêmes peintures ont été publiés depuis (avec l’autorisation de qui ?) dans la Revue biblique, 1907, p. 340, 342, 343.
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