|
||
Birt, Theod.: Die Buchrolle in der Kunst. Gr. in-8, x-352 p., avec 190 gravures dans le texte. (Leipzig, Teubner 1907) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 10 (4e série), 1907-2, p. 192 Site officiel de la Revue archéologique Link dell'edizione digitale di questo libro Numero di parole 334 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1194 Theod. Birt. Die Buchrolle in der Kunst. Leipzig, Teubner, 1907. Gr. in-8, x-352 p., avec 190 gravures dans le texte.
L’art moderne a presque oublié la représentation du rouleau, tellement celle du livre (ouvert ou fermé) a pris le dessus. En revanche, depuis l’antiquité égyptienne jusqu’au moyen âge chrétien, le rouleau — tantôt isolé, tantôt associé à d’autres rouleaux — est un motif d’usage constant dans les arts plastiques. L’éminent auteur de l’admirable monographie ; Das antike Buchwesen (Berlin, 1882), où la fabrication des manuscrits anciens est au premier plan, l’a heureusement complétée par celle que nous annonçons, fondée surtout sur l’étude des monuments. M. Birt a poursuivi cette étude à travers les musées d’une bonne partie de l’Europe et cette chasse à la figuration des manuscrits lui a fourni une abondante récolte. On peut regretter que les esquisses de l’auteur aient été souvent publiées telles quelles, au lieu d’être mises au net par un artiste de profession, et l’on s’étonne que les croquis d’un philologue illustre rappellent quelquefois si exactement les dessins des sauvages ; mais cela même ne laisse pas d’être instructif. Un des chapitres les plus intéressants (p. 269 et suiv.) est intitulé ; « La colonne Trajane et les livres à images » ; M. Birt y soutient cette thèse très simple et très séduisante que les deux grandes colonnes historiées de Rome ne sont que de gigantesques rouleaux illustrés (« riesige Buchrollen voll Bilderschmuck, um die Säule gewickelt »), des livres à images enroulés autour d’une colonne pour y être vus et regardés de tout le monde. M. Edmond Gourbaud avait écrit dès 1899 (Le bas-relief romain, p. 164) ; « Ne serait-ce pas le livre d’histoire lui-même écrit sur le marbre comme d’autres l’écrivent sur le parchemin ? » Au lieu de parchemin, il fallait dire papyrus ; mais c’est bien là, comme l’a reconnu M. Birt avec une loyauté parfaite, la première expression de la théorie qu’il a très ingénieusement développée et qui restera. S[alomon] R[einach]
|
||
Sito concepito da Lorenz Baumer e François Queyrel e realizzato da Lorenz Baumer, 2006/7 |