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Strzygowski, J.: A Sarcophagus of the Sidamara type in the collection of sir Frederick Cook, and the influence of stage architecture upon the art of Antioch. (Extrait du Journal of hellenic studies, vol. XXVII 1907, p. 99-122, planches V-XII.) ( 1907) Recensione di Louis Bréhier, Revue Archéologique t. 10 (4e série), 1907-2, p. 346 Site officiel de la Revue archéologique Link dell'edizione digitale di questo libro Numero di parole 295 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1196 J. Strzygowski. — A Sarcophagus of the Sidamara type in the collection of sir Frederick Cook, and the influence of stage architecture upon the art of Antioch. (Extrait du Journal of hellenic studies, vol. XXVII 1907, p. 99-122, planches V-XII.) L’étude du sarcophage conservé dans la collection de sir Frederick Cook, à Richmond, amène M. Strzygowski à établir que les sarcophages de type dit d’Asie Mineure proviennent d’une école de sculpture d’Antioche qui chercha à combiner les motifs de l’ornement impressionniste venu de Mésopotamie avec les plus belles formes plastiques de l’art grec. Parmi les huit figures en haut relief qui ont été conservées (trois adolescents nus du type des Dioscures, deux figures masculines aux draperies flottantes, trois figures féminines également drapées), les trois premières semblent dériver de l’Hermès de Praxitèle ; les figures drapées présentent des analogies avec la Muse de Praxitèle de la base de Mantinée et la matrone d’Herculanum du musée de Dresde ; les deux dernières se rattachent à la même inspiration que les « pleureuses » du sarcophage de Sidon. L’élégante coquille qui encadre les figures comme une niche trahit l’influence mésopotamienne. Enfin le décor même du sarcophage de Richmond, qui se retrouve sur tous les sarcophages d’Asie Mineure, ne serait, avec ses trois portes surmontées d’un fronton, qu’une copie du « proskenion » des théâtres antiques dont la restitution a pu être tentée grâce aux peintures du quatrième style de Pompeï. L’influence de ce style d’Antioche se retrouve dans le panneau central du trône d’ivoire de Maximien, archevêque de Ravenne, et dans le bel ivoire du Musée Britanique [sic] qui représente un archange porteur du sceptre et du globe crucigère. En réunissant ces monuments si éloignés en apparence les uns des autres, on peut donc arriver à reconstituer le mouvement de syncrétisme artistique dont la façade de Mschatta reste la manifestation la plus éclatante. L[ouis] B[réhier]
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