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Pauw, L. de - Hublard, Émile: Notice sur des antiquités préhistoriques, belgo-romaines et franques découvertes dans la région d’Angre-Roisin, accompagnées d’une carte préhistorique et protohistorique. In-8, 38 p. (Mons, Dequesne 1903) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 2 (4e série), 1903-2, p. 371-372 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 267 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1484 L. de Pauw et Émile Hublard. Notice sur des antiquités préhistoriques, belgo-romaines et franques découvertes dans la région d’Angre-Roisin, accompagnées d’une carte préhistorique et protohistorique. Mons, Dequesne, 1903. In-8, 38 p. On trouvera dans cette brochure de nouveaux renseignements sur la station du Caillou-qui-Bique ; il semble bien que des fragments de poterie très grossière ont été recueillis là dans un milieu où toute trace d’industrie néolithique fait défaut (cf. Rev. arch., 1902, I, p. 133). M. Ladrière, l’excellent géologue de Lille, a vu le gisement et a exprimé, d’accord avec M. Rutot, l’opinion qu’il appartenait à l’assise supérieure du quaternaire. Le fait que la poterie manque dans les assises supérieures du quaternaire au sud de la Loire ne saurait autoriser la doctrine qui refuse à l’homme paléolithique toute connaissance de la poterie. A l’époque belgo-romaine appartient un nouvel exemplaire d’une poignée de coffre en bronze, avec le buste de Cybèle, modèle qui paraît avoir été très goûté dans le nord-est de la Gaule (cf. Bronzes fig., p. 334). Une des répliques déjà connues, que les auteurs citent d’après la collection Gréau, est aujourd’hui dans le Musée Pitt-Rivers (Cranborne Chase, t. I, p. 66). Au lieu dit : La Fontaine-qui-Bout, MM. de P. et H. signalent une sépulture à incinération contenant une monnaie de Justinien et cinq vases en poterie rose jaunâtre ornés à la roulette. J’avoue que je ne puis admettre, sans preuves formelles, l’existence d’une tombe à incinération au VIe siècle ; les peuples germaniques ne pratiquaient pas ce rite et les Romains au milieu desquels ils s’établirent y avaient renoncé. D’ailleurs, les auteurs ne disent pas qu’ils aient fouillé la tombe eux-mêmes ; l’expression dont ils se servent (p. 24) ; « une sépulture... fut mise à jour » autorise à croire qu’ils ont été mal renseignés. S[alomon] R[einach]
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