Petazzoni, Raffaele: La religione primitiva in Sardegna. In-8, xxiii-252 p.
(Piacenza 1912)
Reseña de Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 20 (4e série), 1912-2, p. 185
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Raffaele Petazzoni. La religione primitiva in Sardegna. Piacenza, 1912. In-8, xxiii-252 p.


Comme les textes sont peu abondants et que les monuments ne sont pas clairs, la part d’hypothèse est nécessairement grande dans ce travail ; il n’en est pas moins fort important et aboutit, sur bien des points, à des résultats vraisemblables. Voici la disposition générale : I. Formes de la religion ; a) animisme, tombes des géants et culte des morts; survivances de ce culte en Sardaigne ; b) naturalisme : temples à coupole et culte des eaux ; ordalie par l’eau en cas de vol. II. L’image du dieu supérieur ; a) les représentations figurées à quatre yeux et quatre bras ne sont pas des divinités, mais des ex-voto (hyperanthropiques et votifs, images de suppliants) ; monnaies romaines à l’effigie de Sardus Pater ; statues en bronze de Sardos à Delphes ; b) les sources littéraires : Sardus Pater, Aristée, Iolaos, Norax. III. La religion primitive en Sardaigne et dans la Méditerranée ; fêtes, rites funéraires, ordalies sardes et africaines (rapprochements curieux). IV. La religion sarde dans l’histoire comparée des religions ; rapprochements avec les cultes et les religions de l’Afrique, de l’Australie, etc. ; Sardus Pater et les dieux-pères des sauvages(1).

Je n’admets pas du tout que les nuraghe aient quoi que que [sic] ce soit de commun avec Norax, chef mystique (comme Sardos) de bandes qui envahirent la Sardaigne (p. 78 sq.) ; l’étymologie latine (murus ; muraglie) me semble toujours la plus vraisemblable.

Ce livre important aurait dû commencer par un recueil bien classé des textes, commentés et traduits; il aurait dû se terminer par un index.

S[alomon] R[einach]

 

(1) Il Sardus Pater richiama Jahveh (p. xvii).