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Hauvette, Henri: Le Sodoma. In-8, 128 p. avec 24 planches. (Paris, Laurens 1912) Reseña de Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 20 (4e série), 1912-2, p. 194-195 Site officiel de la Revue archéologique Enlace con il libro digitale Número de palabras : 333 palabras Cita de la versión en línea : Las reseñas HISTARA. Enlace : http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=574 Henri Hauvette. Le Sodoma, Paris, Laurens, 1912. In-8, 128 p. avec 24 planches. Voici, depuis peu d’années, la sixième biographie de Sodoma ; basta così. Mais celle-ci est sans doute la mieux écrite ; elle est l’œuvre d’un profond connaisseur de l’Italie, dont l’Histoire de la littérature italienne est ou devrait être dans toutes les mains, dont le Ghirlandajo est un bijou, si l’on peut encore parler ainsi, après tant d’abus fait de ce mot. M. Hauvette est trop artiste pour surfaire son héros ; il n’est pas de ceux qui mettent Luini au niveau ou au-dessus de Léonard. Sodoma fait songer tant à Léonard qu’à Raphaël, et il est vrai que « alors même que le rapprochement est écrasant pour lui, il lui fait le plus grand honneur, et surtout il aide à préciser les limites de son talent ». La vision d’ensemble de Sodoma « manque de largeur et de clarté » ; il conçoit faiblement, ses facultés créatrices sont insuffisantes. Voilà pour la comparaison avec Raphaël. Celle qu’on institue avec Léonard comporte des réserves plus graves encore : « Jamais Sodoma ne s’est élevé au-dessus d’une expression purement extérieure de sentiments généraux ; il n’a pas scruté les âmes... Nous ne voyons pas qu’il ait jamais réussi à pénétrer dans l’intimité d’un cœur ou d’une intelligence pour en découvrir les traits individuels » (p. 123-124). J’aurais voulu que l’auteur examinât de plus près les origines de la période léonardesque de Sodoma ; il y a des raisons de croire qu’il a passé quelque temps dans l’atelier du maître et qu’il ne s’est pas contenté de voir quelques-unes de ses œuvres à Florence, à Rome ou en Lombardie (1). S[alomon] R[einach]
(1) P. 116, le Sacrifice d’Abraham a été, je crois, restauré à Paris ; ce n’est pas l’éclat de la couleur « qui le désigna, en 1811, pour être transporté au Louvre. » — Il n’y a ni catalogue des œuvres, ni index, grave défaut commun à bien des ouvrages de cette utile série.
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