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Bartels, W. von: Die Etruskische Bronzeleber von Piacenza, in ihren Beziehungen zu den Acht Kwa der Chinesen. In-8, 274 p. (Berlin, Springer 1912) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 20 (4e série), 1912-2, p. 310-311 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 287 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=590 W. von Bartels. Die Etruskische Bronzeleber von Piacenza, in ihren Beziehungen zu den Acht Kwa der Chinesen. Berlin, Springer, 1912. In-8, 274 p. Dans cet ouvrage, d’une érudition étonnante et même effrayante, Etrusques, Hittites et Babyloniens dansent une sarabande avec les Chinois des plus anciens temps. « Il est clair que l’explication des Kwa, telle que l’établit le Yih King, ainsi que la répartion des Kwa entre les points de la rose des vents, comme la donne le roi Wen, coïncident le plus exactement possible avec ce que nous enseignent le foie étrusque et ses inscriptions telles que je les ai expliquées et traduites (sans connaître encore les doctrines chinoises à ce sujet). Cela donne à penser, soit que le taoïsme chinois est né des représentations des foies, c’est-à-dire de ces images extrêmement anciennes dont les foies découverts chez les Babyloniens, les Hittites et les Etrusques offrent des exemples, soit que les représentations des foies sont issues du taoïsme. Il me semble que la première hypothèse est plus vraisemblable, c’est-à-dire que le taoïsme dérive d’une hépatoscopie venue d’ailleurs — d’après les idées chinoises, du cheval-dragon sorti du Fleuve Jaune — parce que la tradition chinoise nous incline de ce côté ». A priori, il est parfaitement admissible qu’il existe un rapport direct entre les systèmes hépatoscopiques de la Babylonie, de la Chine, de l’Etrurie ; il est également fort possible que les Babyloniens aient reçu leur système d’ailleurs, par exemple d’un peuple encore inconnu de l’Asie centrale, qui aura enseigné le même charlatanisme aux Chinois. Mais je m’abstiens d’exprimer une opinion sur les étymologies de l’auteur et ses incursions fréquentes dans les domaines religieux de la Grèce et de Rome. Tout cela donne le vertige aux ignorants. S[alomon] R[einach]
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