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Poulsen, F.: Der Orient und die frühgriechische Kunst. Gr. in-8°, viii-195 p., avec 197 gravures. (Leipzig, Teubner 1912) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 122-123 Site officiel de la Revue archéologique Link dell'edizione digitale di questo libro Numero di parole 422 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=625 F. Poulsen. Der Orient und die frühgriechische Kunst. Leipzig, Teubner, 1912. Gr. in-8°, viii-195 p., avec 197 gravures. « Ce livre veut être une introduction à l’art grec primitif, non un manuel d’archéologie orientale. L’art grec primitif est orientalisant ; c’est pourquoi j’ai dû en chercher les motifs en Orient, parfois aussi en Egypte » (chap. I-V). Ces cinq premiers chapitres sont intitulés : « Les Phéniciens en tant qu’artistes ; les coupes phéniciennes de Nimroud ; les vases en métal phéniciens d’autres provenances ; ivoires phéniciens et hittites ; autres œuvres des arts mineurs de la Phénicie ; les coquilles de tridacna ». Suivent huit autres chapitres (VI-XIII) dont voici les titres : « Les boucliers crétois ; l’ancien art rhodien ; les ivoires de l’Artémision d’Ephèse ; éléments orientaux dans l’art grec géométrique ; trouvailles italiques ; les figures à perruque étagée ; la signification et la portée de l’art crétois ; les monuments et les poèmes homérique ». Suivent un appendice (yeux apotropiques en Egypte, influences chypriotes à Gordion, sphinx inédit d’un pithos crétois) et des index très complets. Cet ouvrage témoigne de vastes lectures et d’une connaissance approfondie des documents figurés. L’auteur n’a pas formulé lui-même de conclusions générales : il semble pourtant que sa thèse marque un retour vers les idées de M. Helbig et comporte une réhabilitation de l’art phénicien, souvent considéré, depuis les fouilles d’Evans, comme une dégénérescence de l’art crétois. Pourtant, ce n’est pas l’art phénicien qui est au premier plan : c’est celui de la Syrie, le vieil art hittite du IIe millénaire av. J.-C. Ce facteur important a été trop négligé dans la controverse déjà ancienne sur les origines orientales de l’art grec ; il est bon qu’il soit remis en honneur. Une autre opinion de l’auteur, c’est que le pancrétisme de M. Lœwy est une doctrine erronée, mais moins que l’ancien panionisme : Rhodes, Chypre et l’Ionie ont eu leur part d’influence indépendante dans la formation de l’art grec archaïque. Le trop d’importance accordé à l’art crétois primitif n’est explicable que lorqu’on [sic] néglige les rapports de l’art grec naissant avec la Syrie, pour ne considérer que l’art égyptien. Je dois dire honnêtement que le livre de M. Poulsen est ennuyeux. L’auteur rédige plutôt qu’il n’écrit ; il ne sait pas résumer ; il se perd dans le détail. Les Anfänge du Milchoehfer, que cet ouvrage doit sans doute remplacer pour quelque temps, témoignaient de savoir et de talent : il n’y a ici que du savoir (1). S[alomon] R[einach]
(1) Je n’ai pas traduit Modestov (p. 116) ; j’ai écrit une préface pour une traduction de son livre et l’ai revisée comme j’ai pu sur épreuves en pages, essayant, parfois sans succès, de la mettre en un langage correct et clair.
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