Bornecque, Henri - Mornet, Daniel: Rome et les Romains (Littérature, histoire, antiquités publiques et privées). In-12, 238 p. avec 87 gravures.
(Paris, Ch. Delagrave 1912)
Rezension von Emile Espérandieu, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, S. 127-128
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Henri Bornecque et Daniel Mornet. Rome et les Romains (Littérature, histoire, antiquités publiques et privées). Paris, Ch. Delagrave, 1912. In-12, 238 p. avec 87 gravures.


On n’aurait pas à chercher longuement pour trouver, même de nos jours, des ouvrages, destinés aux classes, dont les pages consacrées à l’antiquité sont remplies d’erreurs. L’indifférence de certaines Facultés pour les études d’archéologie n’y est pas étrangère. Toutes, à cet égard, ne ressemblent pas à celle de Bordeaux. L’ouvrage de MM. Bornecque et Mornet est d’une érudition particulièrement solide. Rien d’essentiel n’y manque. Une illustration, suffisamment abondante et bien choisie, ajoute à la clarté du texte. Les services que rendra cet ouvrage aux élèves des classes de latin ne sont pas contestables ; on n’en peut que souhaiter la prompte diffusion (1).

Em[ile] Espérandieu

 

(1) Quelques menues imperfections, dues, peut-être, à trop de concision, seraient à signaler. Il n’est pas exact, par exemple, de dire, avec MM. Bornecque et Mornet, que « à l’époque classique, la femme n’est désignée que par le gentilice de son père au féminin », et que « la fille de M. Tullius Cicero s’appelle Tullia » (p. 163). En réalité, sauf, peut-être, vers le milieu de la République, les femmes eurent toujours deux noms : le gentile paternel, mis an féminin, et un cognomen qui, dans les premiers temps, se rapprochait beaucoup des prénoms d’hommes. La liste des abréviations (p. 209) est un peu courte.