|
||
Marguery, J.: La protection des objets mobiliers d’intérêt historique ou artistique. Législation française et italienne. In-8, xiv-449 p. (Paris, A. Rousseau 1912) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 151-152 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 327 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=667 J. Marguery. La protection des objets mobiliers d’intérêt historique ou artistique. Législation française et italienne. Paris, A. Rousseau, 1912. In-8, xiv-449 p.
Dans la séance du 10 janvier 1913, la Commission des monuments historiques a de nouveau déploré l’insuffisance de la législation actuelle en matière de protection des monuments ; en effet, cette législation n’offre à l’État que le coûteux procédé de l’expropriation pour lutter contre les convoitises particulières et le vandalisme. D’autre part, tout récemment encore, l’abus des fouilles clandestines a été dénoncé par une partie de la presse. Les législateurs qui voudront mettre fin à ce dernier scandale s’instruiront en lisant l’ouvrage de M. Jean Marguery. Il est divisé en quatre « titres », à savoir : 1° Historique des lois protectrices en France et en Italie ; 2° Les organes de protection dans ces deux pays ; 3° Les mesures de protection ; 4. La protection des découvertes d’œuvres d’art (avec discussion, p. 253, du nouveau projet de loi, rapporté à la Chambre des Députés par Th. Reinach). « Cette fois encore, écrit l’auteur, la crainte d’atteintes aux droits de propriété individuelle a amené d’énergiques interventions : on n’a pu se mettre d’accord et le projet a dû être retiré pour être modifié ». Sous couleur, en effet, de revendiquer les droits de l’initiative particulière et ceux des sociétés savantes (qui ne sont pas en cause), un parti influent prétend maintenir le statu quo, c’est-à-dire le droit aux fouilles de spéculation ou de sport. Pourtant, le régime en Italie est autrement rigoureux que le projet dont les restrictions ont ému le Parlement français (p. 256) (1). J’aurais voulu, à la fin de ce livre utile, trouver, fût-ce en caractères microscopiques, la traduction des règlements et lois qui, dans les autres pays civilisés, régissent la protection des objets mobiliers intéressants pour l’histoire, comme aussi la découverte, accidentelle ou non, de monuments enfouis (2). S[alomon] R[einach]
(1) Voir aussi, p. 357 et suiv., la traduction du fameux Edit Pacca. (2) Je déplore l’absence de tout index. Combien de fois je dois répéter la même chose en parlant de livres publiés chez nous !
|
||
Sito concepito da Lorenz Baumer e François Queyrel e realizzato da Lorenz Baumer, 2006/7 |