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Maurice, Jules: Numismatique constantinienne, tome III. In-8, xLviii-283 p., avec 11 planches. (Paris, Leroux 1912) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 265 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 289 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=681 Jules Maurice. Numismatique constantinienne, tome III. Paris, Leroux, 1912. In-8, xlviii-283 p., avec 11 planches.
Dans ce volume sont cataloguées les monnaies sorties de quatre ateliers orientaux, ceux de Nicomédie, de Cyzique, d’Antioche et d’Alexandrie. On sait avec quel soin sont rédigées les descriptions de M. Maurice ; mais il y a ici quelque chose de plus qu’un catalogue raisonné. L’auteur a reconnu, en effet, et a développé dans son introduction un fait très curieux : la persécution déchaînée par Maximin Daza contre les chrétiens, par le rescrit impérial de 305, a laissé des traces dans le monnayage des quatre ateliers en question. Les symboles gravés au revers des types monétaires comprennent des représentations très variées d’autels ; or, précisément, ce furent les sacrifices et les libations sur les autels des dieux qui permirent aux fonctionnaires impériaux de distinguer les chrétiens. L’hypothèse de M. Maurice est confirmée par le fait que ces images n’ont été figurées que dans les États de Maximin Daza et pendant la période de la persécution. « Les membres païens de l’administration des finances savaient qu’ils flattaient Maximin Daza ; ils pensaient être récompensés de leur zèle, en représentant l’autel des sacrifices dans le champ du revers des monnaies » (p. xv). Après la mort de Galère, en 311, les émissions d’Antioche et de Nicomédie révèlent l’importance que Maximin accorda aux cultes égyptiens et à celui du Soleil ; il trouva ainsi, dans le sacerdoce païen, les auxiliaires désirés ; nous savons d’ailleurs, par Lactance et Eusèbe, qu’il en fortifia la hiérarchie, à l’imitation de celle du clergé chrétien. Tout cela est du plus vif intérêt et se lirait avec un plaisir sans mélange si l’auteur savait corriger ses épreuves ; sa ponctuation est parfois si arbitraire qu’elle rend difficile l’intelligence du texte (p. ex. p. xi, xiv, xviii, etc.). S[alomon] R[einach]
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