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Goessler, P. - Knorr, R.: Das Kastell Risstissen und seine Bedeutung für die römische Okkupationsgeschichte Südwestdeutschlands. — Die neugefundenen Sigillaten vom Risstissen und ihre Bedeutung als südgallischer Import (Extraits de la Festschrift der k. Alterthümersammlung in Stuttgart, 1912, p. 46-64). (Stuttgart 1912) Recensione di Henri Hubert, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 443-444 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 394 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=693 P. Goessler. Das Kastell Risstissen und seine Bedeutung für die römische Okkupationsgeschichte Südwestdeutschlands. — R. Knorr, Die neugefundenen Sigillaten vom Risstissen und ihre Bedeutung als südgallischer Import (Extraits de la Festschrift der k. Alterthümersammlung in Stuttgart, 1912, p. 46-64). Risstissen est un village wurtembergois de la rive gauche du Danube, à quelques kilomètres au sud-ouest d’Ulm. Il est éloigné du fleuve d’environ deux kilomètres. M. P. Goessler rend compte de fouilles toutes récentes qui ont révélé le plan d’un fort romain et quelques parties de son histoire. Les campagnes de Drusus et de Tibère en 15 av. J.-C. ont rangé sous la domination romaine le versant septentrional des Alpes. Mais de l’occupation militaire de la région au temps d’Auguste les traces archéologiques manquent encore. On sait par contre qu’elle fut réalisée au temps de Vespasien. Les témoignages se multiplient de l’établissement solide des troupes romaines à cette époque dans la Haute Alb. M. E. Nägele a soutenu en 1909 (Alblimes) que dès le règne de Claude un limes était établi qui englobait le haut Danube. Les fouilles relatées par M. Goessler établissent qu’à Risstissen se trouvait l’une des garnisons de ce limes. Il est à même d’y distinguer deux phases d’occupation militaire et deux phases d’occupation civile, se succédant du Ier à la fin du IIe siècle. L’occupation militaire est attestée par les traces enchevêtrées et superposées de deux camps. Le deuxième date de Vespasien. Les monnaies préflaviennes d’un petit cimetière voisin, les poteries rouges sigillées trouvées dans le camp et au dehors conduisent à dater du règne de Claude la construction du plus ancien rempart. La garnison devait être d’une cohorte. La poterie sigillée de Risstissen est étudiée par M. Robert Knorr, dont le nom est familier à ceux qui suivent les recherches faites en Allemagne sur la céramique sigillée. Entre la chronologie de cette céramique et celle des établissements de l’armée romaine, qu’il s’agisse de la Grande Bretagne ou du limes germanique, des échanges fructueux ont été opérés. L’une fixe l’autre et les cercles de réciprocité ne sont pas nécessairement des cercles vicieux. Bref, M. Knorr trouve dans la céramique sigillée de Risstissen des importations de la Graufesenque, de Montans et de Banassac qui datent du milieu du Ier siècle, c’est-à-dire de Claude: à signaler un vase décoré (pl. II, 1) de Masclus (?), avec une figure de Pénélope (Déchelette, II, p. 89) ; des marques de Melus, de Mommo, d’Aquitanus, etc. (p. 61-63). H[enri] Hubert
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