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AA. VV.: Theban Ostraca. In-8, 214 p. (University of Toronto Library). (Londres et Oxford 1913) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 159 Site officiel de la Revue archéologique Link dell'edizione digitale di questo libro Numero di parole 270 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=738 Theban Ostraca. Londres et Oxford, 1913. In-8, 214 p. (University of Toronto Library). Cette collection considérable d’ostraca a été acquise en 1906, aux environs de Thèbes, par MM. Currelly et J. G. Milne. La publication en a été faite par M. Milne (textes grecs), Alan Gardiner (textes hiératiques), Herbert Thompson (textes démotiques et coptes). Il n’en faut point attendre de grandes surprises ; c’est rarement sur des ostraca qu’on découvre des textes grecs littéraires. Mais une série de documents bien lus, transcrits, traduits et commentés n’est pas un cadeau que la science puisse recevoir sans gratitude. Les éditeurs ont fait ressortir avec soin tout ce qu’ils nous enseignent, tant au point de vue de l’administration et des relations commerciales qu’à celui de la langue. Un très curieux ostracon hiératique (p. 13) contient une formule magique contre la maladie : le démon est invoqué directement et envoyé… au diable ; les attaques auxquelles il pouvait se livrer sont énumérées, et chaque fois un affirme que le démon est incapable de réussir dans ses desseins : « Ta tête n’a pas de pouvoir sur sa tête ; tes bras n’ont pas de pouvoir sur ses bras ; tes jambes n’ont pas de pouvoir sur ses jambes. Aucun de tes membres n’a de pouvoir sur ses membres. Tu ne peux tomber sur lui pour le faire souffrir. Tu n’a pas de pouvoir sur ses doigts de pied, sa chair, sa poitrine, son dos, son derrière, ses jambes, son phallus, ses doigts, ses yeux, ses oreilles, etc. » Ce curieux témoignage de la bêtise humaine remonte à l’époque des Ramessides. S[alomon] R[einach]
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