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Minns, Ellis H.: Scythians and Greeks : a Survey of ancient History and Archaeology of the North coast of the Euxine from the Danube to the Caucasus. — In-4°, xl-720 p., avec 9 pl. et 350 gravures. (Cambridge, University Press 1913) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 160 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 311 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=740 Ellis H. Minns. Scythians and Greeks : a Survey of ancient History and Archaeology of the North coast of the Euxine from the Danube to the Caucasus. Cambridge, University Press, 1913. — In-4°, xl-720 p., avec 9 pl. et 350 gravures. On a dit avec raison de ce beau livre qu’il forme à lui seul une véritable bibliothèque de tout ce qui concerne la Scythie (non pas seulement, comme le ferait croire le titre, la Scythie hellénisée) (1). Anthropologie, ethnographie, linguistique, mythologie, histoire, archéologie, épigraphie, numismatique, tout y est exposé avec le plus grand détail et une connaissance exacte des sources tant primaires que secondaires ; M. Minns a pris, en effet, la peine d’apprendre le russe au cours de la préparation de ce vaste travail qui a occupé plus de quinze ans de sa vie. Editeur des Antiquités du Bosphore et adaptateur des Drevnosti de Kondakoff et de Tolstoï, je suis le premier à reconnaître que ces ouvrages, utiles en leur temps, sont aujourd’hui non moins dépassés que celui de Neumann : toute étude sur la Scythie et ses peuples, sur les colonies grecques de la mer Noire, sur l’étrange mélange de nations et de langues qui ont rempli l’immense steppe entre les Carpathes, le Caucase et l’Oural, doit désormais prendre pour point de départ le gros volume si bien édité à Cambridge. Sans être toujours d’une bonne qualité, ni même d’une qualité suffisante, l’illustration en est généralement claire ; elle est d’ailleurs d’une étonnante richesse. Pour les explorations de ces dernières années, l’auteur disposait des bons rapports de M. Farmakovsky dans l’Anzeiger (1904) ; mais il n’y avait rien de tel, dans une langue généralement accessible, pour la période antérieure, et M. Minns a fait, pour combler cette lacune, des efforts qui méritent notre gratitude. Il s’y est encore créé des titres dans l’appendice, où l’on trouve cataloguées ou reproduites les monnaies et les inscriptions importantes de la Russie méridionale (le recueil de M. Latyschev est devenu introuvable). Les bibliothèques feront bien d’acquérir Scythians and Greeks avant que les savants russes n’en aient acheté toute l’édition. S[alomon] R[einach]
(1) The Athenaeum, 1913, II, p. 139 (article instructif).
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