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Blochet, E.: Peintures et manuscrits arabes, persans et turcs de la Bibliothèque Nationale. In-8, 31 p. et 64 planches. (Paris, Berthaud 1913) Rezension von Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, S. 308 Site officiel de la Revue archéologique Link zur digitalen Ausgabe dieses Buches Anzahl Wörter: 256 Wörter Zitat für die Online-Version: Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=758 E. Blochet. Peintures et manuscrits arabes, persans et turcs de la Bibliothèque Nationale. Paris, Berthaud, 1913. In-8, 31 p. et 64 planches. Ce joli volume rend un double témoignage : d’abord, de la richesse exceptionnelle de notre grande Bibliothèque en miniatures orientales ; puis, de la compétence et du goût de l’éditeur. Les miniatures orientales sont fort à la mode ; la spéculation s’en mêle ; elle crée des courants d’admiration ou de défaveur. M. Blochet, lui juge par ses yeux. « Je n’ai pas hésité, dit-il, à préférer une très belle peinture appartenant à un manuscrit non daté, et par conséquent de provenance incertaine, à une horreur dont l’état civil est parfaitement en règle ». Il a aussi reproduit des miniatures indiennes d’époque assez basse (XVIIe siècle), bien qu’elles « ne jouissent pour l’instant d’aucun crédit sur le marché », parce que « l’on trouve parmi ces peintures des pages splendides ». Les miniatures reproduites appartiennent à l’école mongole, aux écoles timourides du Khorasan, à l’école séfévie et aux écoles indo-persanes ; les chefs-d’œuvre de l’art iranien sont sortis des écoles qui ont fleuri dans le Khorasan et dans la Transoxiane, depuis le règne du timouride Shah Rokh Béladour (1404-1447) jusqu’à celui du sultan sheïbanide Naurouz-Ahmed († 1556). M. Blochet a bien raison de proclamer la beauté de ces peintures, mais je ne suis pas disposé à le suivre quand il les déclare « tout à fait comparables au portrait de la duchesse de Milan qui est la gloire de l’Ambrosienne et à celui de Lucrezia Crivelli au Louvre ». S[alomon] R[einach]
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