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Schweitzer, Albert: Geschichte der Leben-Jesu-Forschunq. Deuxième édition. In-8, xii-659 p. (Tubingue, Mohr 1913) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 315 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 357 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=768 Albert Schweitzer. Geschichte der Leben-Jesu-Forschunq. Deuxième édition. Tubingue, Mohr, 1913. In-8, xii-659 p. La première édition de ce bel ouvrage a paru en 1896, sous le titre euphonique (l’auteur est un musicien éminent) : Von Reimarus zu Wrede. Il a fallu changer le titre ; car si Reimarus, génie méconnu, reste toujours le point de départ, Wrede n’est plus le terme, mais un point de départ nouveau, au delà duquel vient se placer, dans l’ordre des temps, toute une école de théologiens radicaux, escortés de leurs contradicteurs. Non seulement M. Schweitzer a pris connaissance de cette vaste production nouvelle, mais il a su, avec le tact d’un historien, en faire ressortir les tendances, les caractériser nettement et les critiquer en peu de mots bien choisis. Pour ma part, je trouve qu’il a fait beaucoup d’honneur à Robertson et à Drews, mais puisque leurs fantaisies ont été très lues et très discutées, il était utile qu’on fût désormais en mesure de les juger sans les lire. On est heureux de voir que M. Benjamin Smith occupe la place importante qui lui est due. Les ouvrages français ont été un peu négligés (Peyrat aurait dû être cité ; Michel Nicolas, d’Eichthal et Vernes méritaient mieux qu’une mention) (1). Voici le jugement de M. Schweitzer sur une partie de l’œuvre de M. Loisy (celle qui concerne le Christ eschatologique) : « L’exposé de Loisy éveille parfois l’impression d’un écrivain qui sent clairement certaines difficultés, mais, intentionnellement, ne les approfondit pas. Son exposé magistral, comme celui de Renan, ne sert pas toujours à la révélation, mais plus souvent aussi à la dissimulation des problèmes (dient nich [sic] immer der Enthüllung, sondern öfters auch der Verhüllung der Probleme, p. 569). » Le caractère renanien de l’exégèse de M. Loisy a été très justement senti. — Je considère ce livre comme à peu près intraduisible en français ; c’est dommage. S[alomon] R[einach]
(1) M. Loisy, rendant compte de cet ouvrage (Rev. d’hist. rel., 1913, p. 482), observe, avec une exquise χαιρεκακία : « M. S. R. est aussi mentionné, mais seulement dans une note, et ses idées sur la Passion ne sont pas l’objet d’une discussion spéciale ». On peut voir, sur ces « idées » singulières, un article favorable du Hibbert Journal, juillet, 1913, p. 733 sq.
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