AA. VV.: Museo Capitolino. A Catalogue of the ancient sculptures, by members of the British School at Rome. In-8, 419 p., et in-fol., 93 pl. (reproduction phototypique de tous les objets).
(Oxford, Clarendon Press 1912)
Rezension von Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, S. 318-319
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Museo Capitolino. A Catalogue of the ancient sculptures, by members of the British School at Rome. Oxford, Clarendon Press, 1910 [sic]. In-8, 419 p., et in-fol., 93 pl. (reproduction phototypique de tous les objets).


Ce beau catalogue est le premier d’une série qui doit faire connaître les collections municipales de Rome. Rédigé sous la direction de M. Stuart Jones, il est l’œuvre commune de ce dernier et de plusieurs archéologues, Mme Strong, MM. Wace, Percy Gardner, Ashby, Daniel, etc. ; la description des monuments égyptiens et chrétiens est due à M. Marucchi. Le système adopté est analogue à celui qu’a suivi M. Amelung dans son catalogue du Vatican : un texte in-8°, un atlas petit in-fol. Je préfère, je l’avoue, la juxtaposition des figures au texte, comme dans le catalogue du musée de Constantinople de M. Mendel ; mais je conviens que les photographies de grand format conviennent mieux à l’étude. Il arrive pourtant, avec la méthode adoptée, que des reproductions phototypiques d’objets secondaires, donnés à petite échelle, soient tout à fait indistinctes ; que faire, par exemple, du relief pl. 43, n° 82 ? Pour y comprendre quelque chose, il faut aller au texte, ce qui n’est pas tout à fait aisé, vu l’absence d’un numérotage continu. Chercher d’abord à la p. vii la Sala della Columbe, où le titre de la planche m’apprend que ce morceau de sculpture est conservé ; puis passer à la p. 164 où l’on apprend que ce fragment a été gravé dans les Bilderchroniken de Jahn. Un dessin dans le texte, même un peu interpolé, m’eût instruit plus vite et davantage. Ce sont là, d’ailleurs, des critiques sans importance. Non seulement les œuvres exposées ont été très bien décrites, accompagnées de bibliographies excellentes, mais les provenances, les listes d’anciens dessins et les restaurations ont été établies avec le plus grand soin ; en ce qui touche surtout l’historique des œuvres, ce catalogue est plein d’informations que l’on chercherait vainement ailleurs. Il y a des index très complets, dûs à Miss L. Johnson, et d’utiles appendices reproduisant d’anciens inventaires. En somme, travail un peu ingrat pour ceux ou celles qui ont bien voulu y donner leur temps, mais très utile pour les savants, dont la gratitude ne fera pas défaut aux auteurs.

S[alomon] R[einach]