Tafrali, Oreste: Topographie de Thessalonique. In-8, xii-220 p. avec 32 planches et 2 plans.
(Paris, Geuthner 1913)
Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 22 (4e série), 1913-2, p. 434-435
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O. Tafrali. Topographie de Thessalonique. Paris, Geuthner, 1913. In-8, xii-220 p. avec 32 planches et 2 plans.


Bien des savants ont vu, bien peu ont lu le savant et indigeste ouvrage de Tafel, De Thessalonica ejusque agro (Berlin, 1839). Le moment était venu de faire, pour la seconde ville de l’Empire byzantin, ce qui l’a été, par divers savants, pour la première : de réunir et de commenter, dans un volume accessible et lisible, les textes qui la concernent, d’éclairer son histoire par l’état actuel des lieux. Hélléniste [sic] et slavisant, l’auteur était bien préparé à cette tâche ; une mission à Salonique, due à la libéralité de M. Doucet, l’a mis à même de s’en acquitter plus complètement. Son travail témoigne de louables recherches tant sur le terrain que dans les vieux livres ; les plans et les nombreuses photographies qui l’accompagnent sont des documents très précieux. Après une liste des sources (il y en a d’inédites, mss. de Paris et du gymnase grec de Salonique), on trouve un résumé de l’histoire ancienne de la ville et sept chapitres sur les remparts et les portes, les adductions d’eau, les églises et monastères de l’époque byzantine et des premiers temps de la conquête. Comme M. Diehl prépare un travail détaillé sur les monuments de Salonique, M. Tafrali s’est contenté de les décrire brièvement et d’en identifier l’emplacement là où cela était possible. Maintenant que Salonique, devenue grecque, doit être sans doute le théâtre d’importants travaux de voirie, il est probable que les découvertes archéologiques s’y multiplieront ; l’ouvrage que nous annonçons servira de répertoire et de manuel à ceux qui tireront parti des trouvailles futures (1).

S[alomon] R[einach]

 

(1) L’auteur étant étranger, il n’y a pas lieu de critiquer sa manière d’écrire; elle est d’ailleurs, en général, assez claire. Mais n’est-il donc pas possible de trouver un correcteur d’imprimerie qui, à défaut de l’auteur, sache ponctuer ?