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Frémont, Ch.: Origine et évolution des outils préhistoriques. — Origine et évolution des outils. — Le clou. 3 brochures in-4°, richement illustrées. (Paris, Société d’encouragement ) Rezension von Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, S. 142 Site officiel de la Revue archéologique Anzahl Wörter: 217 Wörter Zitat für die Online-Version: Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=799
Ch. Frémont. Origine et évolution des outils préhistoriques. — Origine et évolution des outils. — Le clou. — 3 brochures in-4°, richement illustrées. Paris Société d’encouragement, 44, rue de Rennes.
L’auteur, technicien autorisé, soutient, depuis 1907, que l’outil dit coup de poing chelléen dérive de la coquille ; c’est de la coquille aussi que s’inspireraient le racloir et le grattoir moustériens, la pointe moustérienne, etc. (1). Les développements de M. Frémont et les figures qu’il publie offrent un vif intérêt ; tous les archéologues y trouveront à s’instruire. Pourtant, à l’âge de la coquille qu’il postule avant l’âge de la pierre, je préfère substituer, avec Lucrèce, un âge du bois (silvarum fragmina rami) ; à mes yeux, les types chelléens et solutréens dérivent de la poutre ou branche apointée ; les types moustériens, aurignaciens et magdaléniens dérivent du travail de la pierre, peut-être employée, à l’origine, pour faciliter le travail du bois (2). S[alomon] R[einach]
(1) « Les pointes, les lames et les pointes à cran latéral solutréennes sont des râpes angulaires comme les silex chelléens et acheuléens, mais plus fines et donnant une plus grande acuité aux entailles angulaires destinées à produire la coupe des bois, des os, etc. Ces pointes à cran solutréennes sont mères des pointes de flèche néolithiques, qui sont aussi des râpes angulaires, utilisées occasionnellement comme armes ». (2) M. Frémont admet que l’origine du clou est une esquille d’os ; il donne une intéressante histoire de la fabrication des clous depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
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