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Dieulafoy, Marcel: Les antiquités de Suse, découvertes et rapportées par la mission Dieulafoy. In-8 [sic], 43 p., avec 2 pl. (Paris, Leroux 1913) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, p. 147 Site officiel de la Revue archéologique Link dell'edizione digitale di questo libro Numero di parole 262 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=809 Marcel Dieulafoy. Les antiquités de Suse, découvertes et rapportées par la mission Dieulafoy. Paris, Leroux, 1913, In-8, 43 p., avec 2 pl. — M. Pézard et E. Pottier. Les antiquités de la Susiane (mission J. de Morgan). Paris, Leroux, 1913. In-8, 256 p.
Voici deux notices, ou plutôt une notice et un catalogue, à l’usage des visiteurs du Louvre et de ceux qui ne peuvent lire ni l’Acropole de Suse (1893), ni les Mémoires de la Délégation de Perse (tomes I-XIII). On eût voulu plus de deux illustrations, l’une et l’autre médiocres, dans le premier opuscule, et quelques croquis, pour le moins, dans le second. Ce dernier est d’ailleurs très détaillé et renvoie sans cesse aux publications originales, dont il constitue ainsi presque un index (1). Des extraits du Code d’Hammourapi auraient été bienvenus, mais j’ajoute que la petite édition de ce texte publiée par le P. Scheil est en vente au Louvre. Puisqu’il s’agit, avant tout, de satisfaire aux exigences modestes des visiteurs du Musée, j’ose croire qu’on leur en donne ici à la fois trop et trop peu ; trop, parce qu’on décrit plus de 500 numéros ; trop peu, parce que l’on n’appelle pas assez l’attention sur les deux douzaines d’objets de premier ordre qui font la réputation universelle de cette collection. Ce qu’il faudrait maintenant publier, c’est un Guide illustré des sections asiatiques du Louvre : il suffirait de 150 pages et d’un nombre au moins égal d’illustrations. S[alomon] R[einach]
(1) Le volume se termine par un très intéressant mémoire de M. E. Pottier sur la céramique, résumé du t. XIII des Mémoires de la Délégation. Conclusion (p. 241) : « Plus anciens que les Sumériens de la Chaldée, peut-être apparentés aux Proto-Egyptiens, les habitants du tell de Suse prennent place dans l’histoire comme un facteur essentiel de l’art et de l’organisation sociale en Orient ».
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