Bruwaert, Edmond: Jacques Callot. In-8, 127 p., avec 24 planches.
(Paris, Laurens 1913)
Rezension von Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 23 (4e série), 1914-1, S. 312
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Edmond Bruwaert. Jacques Callot. Paris, Laurens, 1913. In-8, 127 p., avec 24 planches.


 

 La collection des Grands artistes, publiée par la maison Laurens, qui comprenait déjà 68 volumes, s’est enrichie de quatre autres monographies : Callot (Edm. Bruwaert), Corot (E. Moreau-Nélaton), Le Nostre (Jules Guiffrey) ; Hubert Robert (Tristan Leclère). Les limites chronologiques de notre cadre m’interdisent de parler ici des trois dernières, autrement que pour en signaler et en saluer la naissance ; mais Callot, né en 1592, nous appartient encore. Disons donc que son nouvel historien ne s’est pas borné, comme la plupart de ses prédécesseurs, à broder sur la biographie de Callot par Félibien ; il a tiré parti des découvertes récentes faites dans les archives de Nancy, de Rome, de Florence, d’Anvers, dont on trouvera l’indication plus exacte à l’article Callot du Lexikon de Thieme-Becker (1911). Si la biographie tient une grande place dans le livre de M. Bruwaert, on y lira aussi avec plaisir quelques appréciations judicieuses sur un des talents les plus originaux de l’école française ; pourtant, on voudrait un peu plus de psychologie que de faits divers et l’on regrette l’absence de toute conclusion sur la place que peut revendiquer Callot dans l’histoire de l’art.

S[alomon] R[einach]