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Jouveau-Dubreuil, G.: Archéologie du sud de l’Inde. Tome I. Architecture. T. II. Iconographie. In-8. 192 p. avec 71 fig. et 64 pl. ; 152 p. avec 40 fig. et 44 pl. (Paris, Geuthner ) Rezension von Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 24 (4e série), 1914-2, S. 153 Site officiel de la Revue archéologique Anzahl Wörter: 332 Wörter Zitat für die Online-Version: Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=884
G. Jouveau-Dubreuil. Archéologie du sud de l’Inde. Tome I. Architecture. T. II. Iconographie, Paris, Geuthner, in-8. 192 p. avec 71 fig. et 64 pl. ; 152 p. avec 40 fig. et 44 pl. Prix : 40 francs.
Professeur au collège de Pondichéry, parlant et écrivant le tamoul, l’auteur a eu l’heureuse idée de porter ses recherches sur les monuments, les sculptures et les peintures du sud de l’Inde, pays souvent exploré, souvent décrit avec enthousiasme, mais sur lequel les études archéologiques de détail font encore singulièrement défaut. Sous le nom assez vague de « Sud de l’Inde », il entend la région « qui s’étend le long de la côte de Coromandel, depuis l’embouchure de la Penmar jusqu’au cap Comorin. Cette région possède certains caratères [sic] distinctifs : les monuments appartiennent tous au style dravidien et la langue principale est le tamoul. Aussitôt que l’on s’éloigne de cette contrée, les indigènes parlent le malayâlam, le canara ou le télinga, et l’on rencontre des monuments de style nord-hindou. » Le premier volume concerne les monuments du style dravidien, tous postérieurs au VIIe siècle de notre ère, mais témoignant d’une tradition plus ancienne qui se rattache à l’architecture du nord et du centre de l’Inde ; l’origine doit en être cherchée dans l’art bouddhique, dont l’art dradivien dérive par évolution « comme le gothique du roman ». Le second volume est consacré à l’iconographie hindouiste, qui se divise en deux grands cycles, ceux de Siva et de Vichnou, auxquels s’ajoute celui de Brahma et des divinités secondaires. Tout ce « peuple de dieux » a été étudié avec le plus grand soin, tant au point de vue de l’évolution des types qu’à celui de leur signification religieuse. Les figures sont très abondantes et, malgré la faiblesse de l’exécution, toujours distinctes, à la différence des ténébreux similis. Il y a là un véritable manuel qu’il faut recommander particulièrement à ceux qu’intéresse la tâche difficile de classer et d’étiqueter des œuvres d’art hindouistes. Le sujet m’est trop peu familier pour que je me porte garant de la compétence de l’auteur ; mais j’ai l’impression nette qu’il parle de ce qu’il sait en homme parfaitement informé et qui voit clair. S[alomon] R[einach]
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