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Maviglia, Ada: L’attività artistica di Lisippo ricostruita su nuova base. In-8, 117 p. avec 31 fig. (Rome, Loescher 1914) Recensione di Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 24 (4e série), 1914-2, p. 157-158 Site officiel de la Revue archéologique Numero di parole 312 parole Citazione della versione on line : Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=892 Ada Maviglia. L’attività artistica di Lisippo ricostruita su nuova base, Rome, Loescher, 1914. In-8, 117 p. avec 31 fig. Prix : 5 francs.
L’autrice ne donne à Lysippe ni l’Apoxyomène du Vatican (le manque de répliques est vraiment inquiétant), ni l’Agias de Delphes (c’est bien mon avis) ; en revanche, elle lui laisse ou lui attribue les originaux d’une série de sculptures qui offrent certains caractères communs mis en lumière par elle : l’Apoxyomène des Offices (répliques à Boston, Vienne et ailleurs), l’Alexandre de Munich et celui de Naples, l’Eros bandant son arc du Capitole, l’Hermès assis (en bronze) de Naples, l’Héraklès assis (moulage à l’Ecole des Beaux-Arts), la Melpomène et la Thalie du Vatican, la Ménade Albani, le Satyre des Terme, etc. Je regrette qu’elle n’ait pas inclus la Vénus de Médicis, car l’attribution de l’original à Lysippe, fondée sur une inscription, me semble évidente ; on m’a dit que Furtwaengler, dans ses derniers cours à Munich, tenait compte de cette découverte de Mahler et la faisait sienne, mais oubliait d’en nommer l’auteur, élève et longtemps auxiliaire de Klein (inde silentium). Je dois des remerciements particuliers à l’autrice pour avoir accepté, du moins en principe, les conclusions de mon mémoire sur le type féminin de Lysippe (Revue arch., 1900, II, p. 380-403). Les archéologues du sexe fort m’ont généralement bafoué, dans leur engouement pour le « passe-partout » Praxitèle : « Ainsi, dit Mlle Maviglia, Praxitèle restait le maître absolu du champ et Lysippe restait un anti-féministe... Quant à moi, je n’hésite pas à entrer dans la voie ouverte par R. » Tante grazie ! Je renvoie au livre lui-même pour l’intéressante énumération des caractères spécifiquement lysippéens, qui se trouvent souvent réunis dans les mêmes œuvres ; un des plus frappants est la position relative des épaules qui, pour éviter la « structure inerte et pesante des torses polyclétéens », sont toujours l’une avancée, l’autre en retrait. Voilà un travail utile et qui n’est pas, comme tant d’autres, la répétition de ce qu’on peut lire ailleurs. S[alomon] R[einach]
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