AA. VV.: A Guide to the Exhibition illustrating Greek and Roman Life. In-8, xvi-242 p. avec 242 fig.
(Londres 1908)
Recensione di A. J. Reinach, Revue Archéologique t. 14 (4e série), 1909-2, p. 479
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A Guide to the Exhibition illustrating Greek and Roman Life. Londres, 1908. In-8, xvi-242 p. avec 242 fig.


Dernier volume paru de l’admirable collection des Guides to the British Museum, celui-ci apporte la description d’une salle dite de « la vie grecque et romaine », l’une des plus originales créations de Sir Cecil Smith. Les objets y ont été disposés, non d’après leur époque ou leur valeur artistique, mais d’après les aspects de la vie antique qu’ils peuvent le mieux illustrer. Si l’on veut rendre l’antiquité accessible au grand public, si l’on veut qu’elle éveille l’intérêt et gagne la sympathie de ceux qui ne sont pas spécialistes, c’est là une série que tout grand Musée d’antiquités devrait tenir à honneur à constituer. Il suffit de voir, un dimanche, au Musée Britannique, l’afflux du monde dans cette nouvelle salle et d’écouter les propos pour voir combien l’antiquité, — dans ces vitrines qui s’intitulent : jeux ou spectacles, armes ou toilette, agriculture ou ameublement, mariage ou enterrement, — ­devient promptement vivante et parlante. Pour les visiteurs qui veulent plus de détails que n’en donnent les étiquettes, il faut un petit livre où cette vie politique et sociale soit exposée avec clarté et sobriété, dans une série de chapitres illustrés par les objets des vitrines afférentes. On ne peut mieux faire à cet égard que les collaborateurs de Sir Cecil Smith, MM. Yeames, Walters, Forsdyke et Marshall ; ils ont composé un livre qui fait mieux revivre l’antiquité que le Guhl-Koner ou le Smith. Le soin avec lequel chaque objet illustré ou seulement mentionné est pourvu d’une référence, les courtes bibliographies, l’excellent index et le nombre des figures qui reproduisent des objets peu ou point connus, font que les archéologues pourront aussi tirer grand profit de ce modeste ouvrage, le premier qui soit conçu de manière à rendre aux études d’archéologie classique la popularité qui peut seule assurer leur avenir.

                                                               A[dolphe] J[oseph]-Reinach