Weinreich, O.: ΘΕΟΥ ΧΕΙΡ. Antike Heilungswunder.
Inauguraldissertation von Heidelberg. In-8, vi-47 p.
(1908 )
Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 13 (4e série), 1909-1, p. 190
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O. Weinreich. ΘΕΟΥ ΧΕΙΡ. Antike Heilungswunder. Inauguraldisser­tation von Heidelberg. In-8, vi-47 p., 1908.


Cette dissertation, fruit de l’enseignement du regretté Dieterich, comprend les trois premiers chapitres d’une œuvre plus considérable qui doit paraître intégralement dans les Religionsgeschichtliche Versuche (t. VIII). Elle concerne non pas le symbolisme, mais l’usage magique de la main divine. Asklépios guérit le poète attique Théo­pompe en paraissant auprès de son lit et en lui serrant la main. Cette historiette, conservée par Suidas, est le type de cures miraculeuses où l’action du dieu se communique par la manuum junctio, δεξίωσις. Zeus Epaphos, Hyper­dexios, Dionysos Epaphios, Hera Cheirogonia, Athena Hyperdexia, Cheiron, Dexion, appartiennent à la même classe de divinités, dont la puissance et la vigueur physique peuvent se transmettre aux hommes par la main. Les mains votives en bronze, comme l’a montré M. Blinkenberg, représentent la main bienfaisante de Sabazios guérisseur. Aelius Aristide qualifie de χειρουργία l’action curative de l’Asclépios d’Epidaure (πολλὰ καὶ μεγάλα ἐχειρούργησεν ὁ θεός). Ainsi la chirurgie moderne, cette partie positive (d’aucuns disent : seule positive) de l’art de guérir, a été jadis la forme par excellence de la thérapeutique religieuse ; comme toutes les sciences, elle s’est heureusement laïcisée. — M. Weinreich est un savant homme, qui a la bonne fortune de n’avoir que vingt-deux ans ; je m’imagine qu’on entendra souvent parler de lui dans le monde ou [sic] l’on travaille.

     S[alomon] R[einach]