AA. VV.: Harvard studies in classical philology. Vol. XV. In-8, 242 p. .
(Londres, Longmans et Leipzig, O. Harrassowitz 1904)
Reviewed by (-), Revue Archéologique t. 5 (4e série), 1905-1, p. 319-320
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Harvard studies in classical philology. Vol. XV, 1904. In-8, 242 p. Longmans à Londres et O. Harrassowitz à Leipzig.


Ce volume contient cinq mémoires, tous instructifs et témoignant d’une solide préparation ; 1° E. K. Raud, Sur la composition de la Consolation de Boece. Examen d’une hypothèse de M. Usener, avancée en 1877. « La Consolatio est l’œuvre d’un théologien chrétien qui maintient ferme la distinction entre la raison et la foi. » 2° A. S. Pease, Quelques usages des cloches chez les Grecs et les Romains. Complète et rectifie l’essai de l’abbé Morillot, Étude sur l’emploi des clochettes (1888). L’auteur nie que les objets fixés à l’extrémité du kentron tenu par un aurige sur le vase Burgon soient des clochettes (Rép. des vases, I, p. 214) et pense que ce sont des tassels destinés à accroître l’efficacité du kentron ; mais pourquoi l’aurige les tiendrait-il au-dessus du nez des chevaux ? 3° E. Capps, La Némésis de Cratinus le Jeune. C’est par suite d’une erreur de Plutarque que cette comédie a été attribuée au vieux Cratinus ; elle paraît avoir été produite entre 410 et 404 ; 4° F. G. Ballentine, Quelques phases du culte des nymphes. Classement chronologique des témoignages grecs et romains, suivi (p. 111-119) d’une liste des noms de nymphes connus par les textes ; 5° G. W. Baker, De Comicis graecis litterarum judicibus. Long mémoire en latin, qu’on aurait lu plus volontiers en anglais. C’est en somme, une histoire de la critique littéraire dans la comédie grecque, sujet qui avait été aimablement esquissé dans l’Essai d’Egger (1866, p. 1-89) et qui a été récemment repris, mais brièvement, dans l’important ouvrage de Saintsbury, A history of criticism (1900, I, p. 1-28).