Leonhard, R.: Paphlagonische Denkmäler (Tumuli, Felsengräber, Befestigungen). In-8, 40 p. avec 13 gravures.
(Breslau, Aderholz 1903)
Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 2 (4e série), 1903-2, p. 139-140
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R. Leonhard. Paphlagonische Denkmäler (Tumuli, Felsengräber, Befestigungen), Breslau, Aderholz, 1903. In-8, 40 p. avec 13 gravures.


          Résultats d’un voyage entrepris dans l’automne de 1900 par un observateur bien préparé. M. Belck a remarqué, en 1901, que le domaine des sculptures et inscriptions hittites cesse brusquement au nord de Boghazköi et d’OEjük, comme si la capitale, Pteria, avait été située à l’extrême nord de l’Empire. Il y a là un problème à résoudre. M. Leonhard répond que les tombes rupestres de la Paphlagonie font suite aux monuments hittites du nord et s’en inspirent, comme l’art phrygien s’en est inspiré à l’ouest. Les lions et les taureaux de la tombe paphlagonienne de Kalekapu (reproduits par M. Leonhard en phototypie) présentent une ressemblance étonnante avec ceux de l’art mycénien. Il existe aussi des analogies entre les types des édifices paphlagoniens et mycéniens. M. Leonhard estime que ces deux civilisations sont étroitement apparentées et que les tombes paphlagoniennes sont contemporaines de l’apogée de Mycènes ; OEjük (2000-1500) et Boghazköi (1500) seraient à l’origine de ce double développement, interrompu en Grèce par l’invasion des Doriens, en Asie par l’invasion cimmérienne.

                                               S[alomon] R[einach]