Omont, H.: Missions archéologiques françaises en Orient aux XVIIe et XVIIIe siècles. (Collection de documents inédits sur l’histoire de France). 2 vol. in-4°, xvi-1237 pages.
(Paris, Imprimerie nationale )
Reviewed by Étienne Michon, Revue Archéologique t. 1 (4e série), 1903-1, p. 291-296
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H. Omont. Missions archéologiques françaises en Orient aux XVIIe et XVIIIe siècles. (Collection de documents inédits sur l’histoire de France). Paris, Imprimerie nationale, 2 vol. in-4°, xvi-1237 pages.


          Les deux gros volumes que vient de faire paraître M. Omont lui méritent une fois de plus la reconnaissance des travailleurs.

          De la masse des documents qu’il publie, rapproche, commente, il n’est même pas que l’archéologie, prise en son sens le plus large, qui puisse tirer profit. L’histoire politique, administrative, religieuse trouverait aisément à y glaner plus d’un renseignement intéressant. Le personnel diplomatique et consulaire, par exemple, bien plus encore que de nos jours, joue tout naturellement dans cette œuvre des missions un rôle de premier ordre ; ses services y sont prépondérants et beaucoup des envoyés même exclusivement scientifiques font partie de la suite de M. l’Ambassadeur ; malgré tout, les susceptibilités, les défiances, les rivalités d’attributions sont trop de tous les temps pour pouvoir disparaître complètement et le passage suivant d’une lettre de Carcavy, garde du Cabinet du Roi, au P. Wansleben nous en garde un écho amusant ;

« Nous voyons bien maintenant, écrit-il, la cause de la mauvaise satisfaction que vous avez reçu des Consuls et dont vous vous êtes plaints si souvent. Pourquoi vous mesler de leurs affaires ? Avez-vous pas esté envoyé en Levant pour estre leur censeur et pour passer pour homme du Roy ? Je m’estonne que dans la créance que vous leur avez fait naistre de vostre prétendue inspection, ils ne vous ayent encore plus mal traitté. » Il faudrait, d’autre part, bien mal connaître le XVIIe siècle et la place qu’y occupaient dans les esprits les questions religieuses pour s’étonner de la part faite dans les recherches aux observations ou aux documents relatifs aux croyances des populations orientales. Lorsque, en partant au mois d’août 1670, M. de Nointel emmène l’orientaliste Galland, le but officiel du voyage de celui-ci était d’aider l’ambassadeur à obtenir des professions de foi des différentes communautés grecques. En 1730, encore, Fourmont, écrivant de Calamata au cardinal de Fleury et lui parlant des redoutables Magniotes qu’il tient à étudier, insiste sur le caractère de leur christianisme, sur leurs prêtres et moines, qui jusqu’au plus chétif se font imposer les mains, sur ces évêques indépendants au nombre de plus de trente qui osent en faire les fonctions malgré les excommunications du patriarche. Il est curieux de rappeler que c’est précisément durant l’ambassade de M. de Nointel que partait du petit port de Vitylo, sous la conduite de son évêque Parthenios, pour s’installer dans une terre devenue depuis française, en Corse, une colonie magniote qui, après avoir essaimé en Algérie, s’y maintient encore avec ses rites ; de même que, avant d’autoriser l’installation des fugitifs dans l’île placée sous sa dépendance, le gouvernement de Gênes procédait à un interrogatoire de Parthenios, on voit figurer dans la liste des confessions adressées par M. de Nointel une attestation de Sinibaldo Fieschi, résidant de Gênes à Constantinople, sur la créance des Grecs (13 août 1671).

          « Si les recherches de manuscrits, de médailles et d’objets antiques en Orient n’avaient été que relativement peu fructueuses jusqu’au milieu du XVIIe siècle, écrit M. O., il en devait être autrement sous les règnes de Louis XIV et de Louis XV » ; et c’est donc entre les missions entreprises sous ces deux règnes que se partagent les deux volumes. Quelques mots seulement de l’introduction rappellent comment, dans la seconde moitié du XVIe siècle et au début du XVIIe, les représentants du Roi à Constantinople avaient parfois réuni d’importantes collections de manuscrits, dont quelques-unes depuis sont entrées à la Bibliothèque Nationale ; comment aussi, vers le même temps, Jacques de Thou avait pu, grâce à une correspondance active avec l’ambassadeur Harlay de Sancy, enrichir la Bibliothèque du Roi dont il avait la garde. Huit chapitres sont consacrés au règne de Louis XIV ; mission du P. Athanase à Constantinople, à Chypre et au Mont Athos (1643-1663) ; mission de MM. de Monceaux et Laisné, voyages de Vaillant en Orient (1667-1675) ; voyages du P. Wansleben en Egypte, en Asie-Mineure et à Constantinople (1671-1675) ; ambassade du marquis de Nointel à Constantinople, voyage de Galland en Orient (1670-1689) ; Colbert et les consuls du Levant (1672-1686) ; ambassade de M. de Girardin (1685-1688) ; explorations en Egypte et en Barbarie (1687-1715) ; missions de P. Lucas en Orient et en Egypte (1699-1725). De ces missions la plus fructueuse en résultats matériels et immédiats fut celle du dominicain allemand Wansleben, qui parcourut aux frais du Roi l’île de Chypre, la Syrie, l’Egypte, les îles de l’Archipel, l’Asie-Mineure et séjourna à Constantinople, et dont M. O. a recueilli une trentaine de longues lettres ; mais l’on sait assez, sans qu’il soit besoin d’insister, de quelle importance capitale pour l’histoire du Parthénon, grâce aux dessins attribués à Carrey, a été celle de M. de Nointel. Dès avant la fin du XVIIe siècle le directeur de l’Académie de France à Rome, M. de la Teulière, écrivait au surintendant M. de Villacerf (9 août 1696) que « sy ces dessins subsistent, ils mériteroient de paroistre, quand ce ne seroit que pour servir de mémoire ». Il a fallu attendre un siècle et demi, jusqu’à l’Athènes de M. de Laborde, pour voir ce projet réalisé, un demi-siècle encore pour que M. O. lui-même en donnât une édition définitive. M. O. également a eu sa part dans la publication faite par M. Homolle, dans le Bulletin de correspondance hellénique, d’une vue d’Athènes en 1674 peinte par Carrey et dans celle par M. Collignon, dans les Comptes-rendus de l’Académie des Inscriptions, de matériaux réunis par M. de Nointel pour une description d’Athènes, et l’on serait par suite mal venu à lui faire un reproche si une partie des documents relatifs à cette ambassade étaient déjà connus. Il faut ajouter aussi que, même au point de vue matériel, sinon directement, du moins par l’intermédiaire de Thévenot, de Baudelot de Dairval et de l’Académie des Inscriptions, les marbres réunis par M. de Nointel sont parvenus au Louvre. M. de Girardin, dans l’ambassade qui suit, et la mission du P. Besnier s’attachent surtout à l’affaire des manuscrits du Sérail, auxquels on avait prêté une importance bien supérieure à celle qu’ils avaient, et, de même, pendant longtemps les préoccupations des consuls d’Egypte sont tournées d’une manière fâcheuse vers le projet fantastique de faire transporter d’Alexandrie à Paris, pour y servir de support à une statue du Roi, la colonne de Pompée. L’enivrement révolutionnaire se rencontrera avec l’adulation du pouvoir absolu lorsque, en l’an VI de la République, le général Pommereul écrira ; « La république française trouvera sans peine, parmi ses artistes, des hommes capables de faire la translation de la colonne trajane de son ancien Forum à la place Vendôme. Le doute à cet égard n’est pas même permis ; la dépense aussi ne doit pas effrayer... La liberté se réjouirait de voir sa statue succéder sur le sommet de cette belle colonne à celle de l’apôtre Pierre. » 

          La dernière des missions que nous avons énumérées plus haut, celle de P. Lucas, empiète déjà sur le règne de Louis XV. De fait, les dernières années de Louis XIV furent moins fécondes. Mais avec le début du règne du Louis XV et sous l’active impulsion de l’abbé Bignon, bibliothécaire du Roi à partir de 1718, le zèle des agents français en Orient se multiplie et aboutit à de nombreux envois à Paris. Une mission capitale, celle de Sevin et Fourmont, tous deux membres de l’Académie des Inscriptions, se prépare et c’est elle, on peut le dire, qui domine toute la partie de l’ouvrage de M. O. consacrée au règne de Louis XV. Un premier chapitre nous en montre les préliminaires sous M. de Bonnac ; deux autres sont consacrés à la mission proprement dite, l’un à Sevin et au marquis de Villeneuve, enrichi de 25 lettres inédites, l’autre aux voyages de Fourmont dans l’Attique et le Péloponèse avec 27 nouvelles correspondances ; deux aux suites de la mission elle-même, tant à Constantinople, en Asie-Mineure et en Perse qu’en Egypte. Le second volume, enfin, se termine par un dernier chapitre sur les missions en Chine et dans l’Inde et par 29 appendices, dont beaucoup sont consacrés à des listes et catalogues de manuscrits et de livres, mais où l’on trouvera aussi, à côté d’un mémoire sur l’histoire des monastères du Mont Athos, un « mémoire des antiquités qui restent encore de nostre temps dans l’Archipel et dans la Grèce », une « relation d’une mission faite à la Cavalle et dans l’isle de Thasse », un « mémoire des observations que le sieur Cl. Lemaire a fait en voiagent le long de la coste de Derne et du golfe de la Sidre », des relations de voyage en Grèce de Sevin et de Fourmont. 

          Il est intéressant, en reprenant les différentes missions, de noter le progrès qui s’y accuse. A vrai dire, avec Colbert seulement s’inaugurent les missions scientifiques entreprises au nom du Roi, c’est-à-dire de la France. Avant lui, Séguier et Mazarin n’ont en vue que leurs collections particulières. Désormais la Bibliothèque royale est, sinon absolument seule en cause, — maintes fois encore les ministres recevront des missionnaires des envois personnels, — du moins au tout premier rang. En outre, si l’achat de manuscrits, de médailles et de pierres gavées reste toujours l’affaire capitale, l’horizon scientifique ne laisse pas que de s’élargir. Dès 1670, dans les instructions laissées par M. de Monceaux à Laisné, son attention est attirée sur les figures de la porte de Constantinople derrière les Sept Tours, que l’Angleterre aussi avait convoitées, et sur de très beaux bas-reliefs qui sont à Nicée sur une façade et un arc de triomphe antiques. Mêmes recommandations de Carcavy au P. Wansleben ; « Il observera et fera des descriptions autant justes qu’il pourra des palais et bastiments principaux, tant antiques que modernes, scituez ez lieux où il passera..... S’il rencontre aussy parmi ces ruines anciennes des statues ou bas-reliefs, qui soyent de bons maistres, il tachera de les avoir et de les remettre entre les mains de ces correspondants, pour estre envoyez icy. » Galland, de son côté, lorsqu’il part en 1679 pour son troisième voyage, reçoit de Colbert un mémoire où se lit le paragraphe suivant : « En voyageant dans la Grèce, il faudroit avoir Pausanias à la main pour trouver les choses remarquables, parce qu’il a fait autrefois ce voyage par la même curiosité ; prendre les vues de Tempé en Thessalie, du Parnasse, du temple de Delphes et des ruines d’Athènes. » Enfin, dans les instructions données à P. Lucas en 1723, il est formellement spécifié ; « II dessinera tous les bas-reliefs qu’il verra sur les marbres antiques ». L’étude des inscriptions va de pair avec celle des monuments. Laisné envoie en 1671 la première description du monument d’Ancyre, au sujet duquel en 1704 l’abbé Bignon écrira de nouveau à P. Lucas ; « Il se voit dans cette ville une inscription latine fort mémorable où toute la vie d’Auguste est écrite et qu’on appelle lapis Anciranus. Il la fera copier exactement dans l’état où elle est. » Le P. Wansleben est invité à dresser « un recueil des inscriptions anciennes qu’il trouvera et taschera de les coppier figurativement et en mesme langue qu’elles sont escrites..... Les inscriptions luy serviront souvent à connoistre les noms anciens des endroits où il les rencontrera. » Montfaucon même, dans le mémoire qu’il est chargé de rédiger vers 1720, donne à l’épigraphie le premier pas ; « Je ne m’arrêterai point sur les médailles..... Les bustes, statues et bas-reliefs ne sont pas pour tout le monde. Ce sont ordinairement les princes et les grands seigneurs qui les font venir pour en orner leurs cabinets et leurs jardins. Quoique plusieurs de ces sortes de monuments puissent servir à illustrer l’Antiquité, rien n’approche de l’utilité qu’on peut tirer des inscriptions, dont la Grèce et les villes de l’Asie sont toutes remplies..... M. Sherard, Anglois, en a copié un bon nombre en différents endroits, qu’on imprime, dit-on présentement, en Angleterre. Mais qu’est-ce en comparaison des grands recueils, qu’on y pourroit faire, si quelque puissant prince y envoioit des gens capables de transcrire sûrement, et vouloit fournir à la dépense ? Ceux qui copient, quoiqu’habiles, doivent prendre garde, quand ils doutent, de ne point écrire par conjecture, mais de figurer tous les traits comme ils sont dans le marbre, en mettant leurs conjectures en marge. » Il est vrai que la pratique n’était pas toujours d’accord avec la théorie et, si des missions comme celles de Nointel et de Fourmont, par exemple, répondent presque pleinement à ce qu’on en pouvait attendre, il ne faut pas oublier que Nointel revint de son ambassade ruiné et disgracié ni taire que Fourmont à maintes reprises eut à se justifier devant le ministre qui lui rappelait que le principal objet de sa mission devait être la recherche des manuscrits. « Quels moyens, répondait fièrement le savant, se pouvoient présenter plus dignes et plus conformes aux idées de Sa Majesté (prises en général) que de chercher tout ce qui pouvoit illustrer ma mission, au contentement non seulement des sçavants de France, mais encore de toute la terre ? Je n’ay eu que celluy-là, Monseigneur, jusques à présent ; si je ne l’avois pas pris, on m auroit jugé (et avec raison) peu digne de l’honneur que le Roy m’a fait lorsqu’il m’a envoyé icy. » Fourmont disait vrai. Ses lettres sont de véritables descriptions des pays qu’il a parcourus et plus d’un détail garde encore aujourd’hui son utilité, comme, pour n’en citer qu’un, ce qu’il dit du temple d’Asklepios à Titané, avec dix-sept colonnes, le plus beau qu’il ait vu en Morée, tout semblable à celui de Thésée à Athènes. Il n’épargnait pas ses peines. « Nous marchions dans Athènes, écrit-il, avec un train bizarre ; le drogman va devant pour indiquer le quartier, le nom de la rue, de l’église, de la maison ; nous le suivons, l’un chargé d’une serpette, d’un boyau et d’une pince pour déterrer et pour enlever les marbres, un autre a une échelle et des cordes pour grimper sur les murailles, pour descendre dans les enclos abandonnez et pour se guinder en l’air et gravir jusques sur les toits des églises et des clochers. Un autre a dans sa main un mataras plein d’eau, des éponges, un balet pour nettoyer les terres et rendre les charactères visibles, et moi et mon nepveu sommes chargez de registres. » Aux copies des inscriptions s’ajoutaient les dessins des bas-reliefs, des arcs de triomphe, des portiques, des aqueducs, les plans des villes. Il est profondément regrettable, en présence du travail accompli, que malgré des instances réitérées auprès des différents ministres, malgré les projets détaillés de publication tout tracés, les matériaux rapportés soient restés inédits. A une époque où le temps n’était pas encore venu de la collaboration scientifique internationale et des associations d’Académies, Fourmont se flattait de « mettre les Anglois, envieux de la France, dans la nécessité d’avouer qu’ils ne sont pas aussi heureux dans leurs recherches » ; toute rivalité de pays mise à part, il est bien certain qu’une telle publication eût fait le plus grand honneur à la France. 

          Il resterait, en faisant connaître les missions archéologiques françaises, à indiquer quels sont les enrichissements qu’elles nous ont procurés. M. O. l’a fait de la manière la plus complète et avec une compétence que nul autre ne posséderait en ce qui concerne les manuscrits. Moins aisées à identifier sont les sculptures, souvent fort sommairement décrites, et pour bon nombre desquelles, d’ailleurs, adressées aux ministres, il n’est nullement sûr que nos collections publiques les aient recueillies. Le travail, de toute manière, à supposer qu’il pût aboutir, dépasserait les limites d’un compte-rendu. Je me borne à attirer l’attention sur la Faustine mère, dite aussi Crispine en Cérès, du Louvre, — que nous savions déjà avoir été envoyée par un consul de Tripoli, nommé Dusault, grâce à Piganiol de la Force, qui la déclare la statue la mieux conservée qui soit en Europe, et pour l’encaissement de laquelle, à son arrivée à Marseille, on ne dédaigna pas de recourir à Puget, comme en 1821 pour la Vénus de Milo on recourut à Revoil, peintre de Madame, — et aussi sur la lettre suivante de Galland adressée de Smyrne le 1er novembre 1680 à l’abbé de la Chambre ; « Le lendemain de mon arrivée, je vis chez un marchand hollandois deux grandes statues de marbre assez belles, l’une de Jupiter et l’autre d’une femme, à qui la teste manquoit ; elle estoit vestue et la draperie estoit admirable. Mais je n’ai peu voir que le dessein d’une statue d’Apollon Phythien qu’il avoit envoiée en France par un vaisseau, parti depuis pour Marseille sous l’escorte du vaisseau du Roy. » M. O. ajoute qu’on lit en marge ; « cette statue est présentement dans la galerie de Versailles », et renvoie — peut-être n’est-ce qu’une faute d’impression — à l’Apollon n° 73 de la Notice de M. Fröhner ; mais le n° 73 est une petite statuette qui ne semble pas avoir jamais été dans la collection du Roi. La mention, non pas seulement de Versailles, mais de la grande galerie permet de reconnaître qu’il ne peut s’agir que du grand Apollon dit Lycien, aujourd’hui au Louvre dans la rotonde de Mars, n° 75 de la Notice de M. Fröhner, dont nous ignorions complètement l’origine. Il est non moins certain que le Jupiter et la statue de femme, une Junon, sont aussi venus à Versailles, quoique la lettre ne le dise pas ; de là le Jupiter, pour lequel les guides de Versailles indiquent, en effet, comme pour la Junon, la provenance de Smyrne, est passé à l’époque de la Révolution au Louvre, où l’on peut le voir dans la salle des Caryatides ; mais la Junon, quoique marquée également pour le Louvre le 14 frimaire an VIII, est aujourd’hui encore sur le côté nord du Tapis Vert dans le parc de Versailles. 

                                               Étienne Michon