Boll, Franz: Sphaera (Neue Griechische Texte und Untersuchungen zur Geschichte der Sternbilder). Xii-564 pp., 6 planches et 19 fig.
(Leipzig, Teubner 1903)
Reviewed by Franz Cumont, Revue Archéologique t. 1 (4e série), 1903-1, p. 437-442
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Franz Boll. Sphaera (Neue Griechische Texte und Untersuchungen zur Geschichte der Sternbilder). Leipzig, Teubner, 1903, xii-564 pp., 6 planches et 19 fig.


          L’astrologie antique, longtemps négligée, a provoqué depuis quelques années des travaux considérables. Dans un livre, qui restera fondamental, M. Bouché-Leclercq exposait naguère avec précision les principes de cette pseudo-science. M. Boll nous montre aujourd’hui son importance pour l’étude des conceptions que les anciens se faisaient de la sphère céleste. Le point de départ de ses recherches a été la découverte, dans les manuscrits grecs, d’une série de textes inédits étroitements [sic] apparentés. Tous ces fragments, que l’auteur publie dans la première partie de son livre, sont relatifs à la théorie des paranatellons, c’est-à-dire qu’ils déterminent l’influence exercée par les constellations ou les étoiles fixes qui se lèvent en même temps que les signes du zodiaque (παρανατέλλειν) ou, par extension, qui accompagnent ceux-ci aux trois autres centres, le coucher, la culmination supérieure ou inférieure. Ces extraits offrent tous une particularité remarquable ; les astérismes qui y sont mentionnés ne sont pas uniquement ceux que l’antiquité classique a légués à tous les peuples civilisés. A côtés [sic] des deux Ourses, d’Orion, d’Andromède, apparaissent des noms étranges comme le Laboureur taurocéphale, le Nocher de l’Achéron, la Biche ayant deux serpents dans les naseaux, etc. Ces désignations inconnues sont si nombreuses qu’au lieu des quarante-huit constellations classiques de Ptolémée, nous en trouvons citées ici environ cent cinquante. La question qui se pose est celle de savoir d’où proviennent cette foule de figures stellaires, dont la description ou du moins la mention s’est perpétuée dans la littérature astrologique jusqu’en plein moyen âge. La solution de ce problème ardu a conduit M. Boll à des résultats d’une importance inattendue, que je voudrais indiquer brièvement. Comme on le verra, l’archéologie ne saurait y rester indifférente.

          D’abord, les textes inédits qui servent de base à ces recherches se ramènent tous, semble-il, sauf un (1), à un ouvrage de Teukros le Babylonien, qu’on a voulu identifier, avec quelque apparence de raison, à l’historien Teukros de Cyzique, et qui paraît en tous cas avoir vécu au Ier siècle de notre ère. Si la personnalité de l’auteur est inconnue, nous pouvons nous faire aujourd’hui une idée assez nette de son œuvre. Ce compilateur, qui se servait pour son travail de globes célestes ou de planisphères, a combiné ou plutôt juxtaposé dans son livre des données hétérogènes. Il a d’abord admis, parmi ses « paranatellons », toute la série des constellations grecques, c’est-à-dire celles, quelle qu’en fût l’origine première, qui depuis longtemps avaient été adoptées et consacrées par la science hellénique. Mais il ne s’y est pas tenu et il est allé chercher d’autres données chez divers peuples barbares.

          Il vivait à une époque de syncrétisme où le culte des divinités égyptiennes était répandu dans tout l’empire, et il a introduit dans son ciel astrologique Isis, Typhon, Osiris, Anubis. Les monuments figurés nous permettent ici de reconnaître ses emprunts. On n’a pas oublié les polémiques fameuses que provoquèrent au XIXe siècle les zodiaques de Denderah, dont l’un est conservé au Cabinet des Médailles. Certains érudits, on s’en souviendra, prétendirent les faire remonter jusqu’à quinze mille ans avant notre ère, et Letronne les dépouilla enfin de leur prestige fabuleux en fixant leur date à l’époque d’Auguste, qui est celle de notre Teukros. N’est-ce point une découverte surprenante qu’une quantité de figures décrites par cet auteur, hier inconnu, se retrouvent exactement sur ces bas-reliefs célèbres, qui lui servent en quelque sorte d’illustration ? Mais à leur tour nos textes constituent un vrai commentaire du monument, et fournissent une explication certaine de ses représentations si discutées. Les prêtres de Denderah y ont simplement figuré leur ciel égyptien conformément aux principes de l’astrologie. A la muraille du pronaos, on voyait les planètes rapprochées des signes où se trouve leur domicile ; au plafond du temple, elles apparaissaient près de ceux où elles ont leur exaltation (ὕψωμα). Ainsi, malgré les incertitudes qui subsistent pour certains détails, se trouve définitivement résolue la question controversée du principe d’interprétation qu’il faut appliquer à cette œuvre extraordinaire. 

          Le nom même de Teukros le Babylonien fait supposer qu’une autre partie de ses cent cinquante constellations a été imaginée dans les temples de la vallée de l’Euphrate. Mais les ruines de cette région ne nous ont fourni aucun document aussi sûr ni surtout aussi complet que les tables de Denderah. Nous ne savons pas non plus quelle idée se faisaient du ciel les Chaldaei, ces devins errants, qui du temps de Teukros allaient partout, tirant l’horoscope de leurs clients de rencontre. Néanmoins, pour quelques-unes des images sidérales décrites dans nos extraits inédits, M. Boll réussit à rendre très probable une origine babylonienne. Il a même apporté des arguments nouveaux et très puissants pour démontrer que les signes du zodiaque ont été inventés en Chaldée et se sont répandus de là en Egypte et dans le reste du monde.

          Après une analyse minutieuse des textes, il est cependant un certain nombre de constellations dont le caractère reste tout à fait incertain. Des recherches ultérieures pourront peut-être reconstituer leur état-civil. Nous ne pouvons énumérer ici toutes les étoiles dont M. Boll a, dans la mesure du possible, retrouvé l’histoire, mais nous devons signaler particulièrement le chapitre consacré au Dodecaoros. Il y est démontré que chez les astrologues grecs, comme aujourd’hui en Extrême-Orient, où elle est représentée sur les monuments depuis l’Inde jusqu’au Japon, une série de douze animaux, figures des astérismes de l’écliptique, présidait à un cycle de douze ans (la dodecaeteris Chaldaïca) de douze mois, et aussi des douze heures doubles de la journée ; de là le nom de δωδεκάωρος. Cette découverte permet d’expliquer parfaitement le fameux « planisphère de Bianchini » exhumé en 1705 sur l’Aventin et conservé au Musée du Louvre. Sur cette table, — qui n’est pas un planisphère — , apparaît entre les signes du zodiaque et les divinités des décans une zone d’animaux qui a fort embarrassé les archéologues ; elle n’est pas autre chose que le dodecaoros que Teukros nous fait connaître et qui se retrouve aussi sur une plaque sculptée étudiée récemment en Egypte par M . Daressy.

          La portée des conclusions formulées dans la première moitié du volume est considérable. Nous allons le montrer mieux encore en esquissant ici, à la suite de M. Boll, l’histoire de la sphère antique. Nous savions depuis longtemps, par certaines allusions des auteurs anciens, qu’à côté de la sphère grecque il existait des « sphères barbares des Égyptiens et des Chaldéens (2) ». Mais ce que portaient ces sphères barbares, nous l’ignorions parfaitement. Brusquement, un ensemble de textes ignorés est venu faire ici la lumière et toute l’histoire de l’astronomie en est vivement éclairée. Les images traditionnelles que nous reproduisons sur nos cartes célestes sont les restes fossiles d’une riche végétation mythologique. A une époque reculée, les Grecs avaient emprunté à Babylone tout au moins une partie de leurs constellations ; mais avant la période alexandrine leur uranographie était constituée et consacrée par une tradition séculaire. C’est alors qu’ils apprirent à connaître, par l’intermédiaire de Bérose et de ses successeurs (3), un monde nouveau de personnages et d’animaux fantastiques dont l’imagination chaldéenne avait peuplé la voûte étoilée. Auparavant déjà, les théories babyloniennes sur les astres et leur influence s’étaient propagées sur les bords du Nil, où elles furent étudiées avec ardeur et profondément modifiées par le clergé égyptien. Les doctrines sidérales de celui-ci furent vulgarisées dans le monde hellénique par des livres composés par les sujets même des Ptolémées, comme les mystérieux Σαλμεσχοινιακὰ βιϐλία et surtout les apocryphes prétendument composés par le prêtre Petosiris et le roi fabuleux Nechepso, et qui datent sans doute, en réalité, du IIe siècle avant notre ère. 

          Nous avons peine à nous figurer la faveur dont jouit alors ce genre de littérature. L’astronomie est devenue aujourd’hui une science austère, dont la connaissance est réservée à un petit nombre de mathématiciens. Il n’en est peut-être aucune dont les progrès intéressent moins la foule. Combien d’hommes cultivés ignorent les noms mêmes des constellations, souvent voilées par nos brumes du Nord ? Beaucoup de gens sans doute estiment, avec Brillat-Savarin, que l’invention d’un nouveau plat contribue davantage au bonheur de l’humanité que la découverte d’une étoile. Il n’en était pas tout à fait de même il y a deux mille ans, quand Conon retrouvait au ciel la boucle que Bérénice avait consacrée dans le temple d’Aphrodite. Le public tout entier se préoccupait alors sans cesse des astres. Les poètes, comme Aratus, décrivaient en vers élégants ceux qui apparaissent sur l’horizon de la Grèce, et racontaient les légendes qui s’y rattachaient ; les mythographes se plaisaient, dans leurs « catastérismes » à rappeler comment les héros de la fable étaient devenus au ciel des étoiles brillantes. Celles-ci n’étaient pas seulement, comme pour nous, des corps infiniment lointains qui se meuvent dans l’espace suivant les lois inflexibles de la mécanique. Elles étaient des divinités dont la course perpétuelle et les relations sans cesse modifiées exerçaient une influence déterminante sur les événements du monde et sur les qualités des hommes. L’intérêt qu’on leur portait n’était pas exclusivement théorique, mais aussi pratique. L’astrologie, l’auteur insiste avec raison sur ce fait, venue de Babylone s’était imposée en Egypte « au clergé fier et inabordable du plus conservateur de tous les peuples », et elle avait fait ensuite la conquête de tout le monde hellénique. C’est son triomphe qui ramena l’attention des Grecs sur ces monstres sidéraux auxquels les peuples orientaux attribuaient des vertus puissantes. Ces figures exotiques jouèrent ici à peu près le même rôle que les noms barbares dans les invocations magiques.

          L’érudition qui distingue cette époque engagea aussi les chercheurs à découvrir dans les traditions sacrées de tous les pays des groupes d’étoiles ignorés. Un grammairien de Bithynie, Asclépiade de Myrlée, qui enseigna à Rome du temps de Pompée, met au nombre des constellations les Flûtes et les Cymbales et autres figures (4) qui se rattachent manifestement au culte de la Grande Mère de Pessinonte. Ainsi ce commentateur, ou plutôt quelque poète qu’il résume, avait transporté au ciel les légendes phrygiennes, et désormais elles aussi feront partie de la Sphère barbare.

          Ce nom de Βαρβαρικὴ σφαῖρα, que nous rencontrons pour la première fois chez Asclépiade, sera bientôt repris par son contemporain Nigidius Figulus. Ce sénateur, curieux de sciences abstruses, composa le premier en latin un livre sur la Sphaera barbara, à côté de deux autres sur la Sphaera graecanica. Comme dans nos textes grecs, il y était question, on peut le prouver, des « paranatellons » qui accompagnent les signes du zodiaque et des mythes qui s’y rapportaient. Les constellations helléniques et étrangères qu’en érudit conscencieux [sic] Nigidius avait soigneusement distinguées, sont au contraire confondues par le poète Manilius. L’astrologie n’est pour lui qu’un prétexte à descriptions brillantes et à dissertations philosophiques. Dans son cinquième livre, où il expose, non sans commettre de nombreuses bévues techniques, la théorie des paranatellons, il se rapproche de Teukros, mais élimine la plupart des figures exotiques. La « sphère barbare » disparaît alors de la littérature latine. Si, au IVe siècle, Firmicus Maternus lui consacre encore quelques pages de sa Mathesis, il ne fait, comme dans le reste de son VIIIe livre, que paraphraser dans sa prose bavarde les beaux vers de Manilius. Il a soin d’ailleurs de ne pas nommer celui-ci, et il le complète d’après ses propres conjectures pour le coucher des astres, que le poète n’avait pu traiter. 

          Si, dans l’empire d’Occident, le souvenir des constellations barbares fut promptement aboli, quand l’astronomie tout entière se pétrifia en une collection de formules traditionnelles, il devait au contraire se perpétuer en Orient et revenir de là en Europe après un long détour. Ces astérismes étaient, il est vrai, répudiés par la science grecque, et son plus illustre représentant, Ptolémée, les exclut de ses traités. Mais les astrologues leur accordèrent au contraire une grande importance. Après Teukros, dont le livre paraît avoir joui d’un succès considérable, les poètes Antiochus d’Athènes et Vettius Valens d’Antioche au IIe siècle, le commentateur Rhétorios au VIe et même au XIIe le versificateur Camateros leur réservent une place d’honneur dans leurs théories.

          L’ouvrage même de Teucros, que ses successeurs avaient souvent altéré, fut traduit en persan, sans doute en 542 sur l’ordre de Chosroès Anoushirvân. Cette version orientale fut largement exploitée au IXe siècle par le plus fameux des astrologues arabes, Abu-Mašar (Apomasar), dont l’ouvrage nous a été conservé. Un long chapitre, dont le texte est publié et traduit en appendice par M. Dyroff, décrit les paranatellons à chaque décan du zodiaque selon Ptolémée, selon les Indiens, et selon les Perses, c’est-à-dire en réalité selon la traduction de Teucros plus ou moins déformée. La sphère d’Abu-Mašar fut à son tour traduite successivement de l’arabe en hébreu par Abraham Ibn Ezra de Tolède, de l’hébreu en français vers 1272 et enfin du français en latin par Pierre d’Abano. Ce dernier avatar du vieux livre de Teukros exerça jusqu’à la Renaissance une influence dont témoignent encore les miniatures des manuscrits, et le grand Scaliger lui-même se laissa séduire par le mirage des théories propagées par Ibn Ezra. On leur attribuait une antiquité fabuleuse ; encore au XVIIIe siècle, Bailly croyait pouvoir dater la sphère persique de l’an 3000 avant notre ère. Dupuis,qui prétendit expliquer l’origine de tous les cultes par des mythes sidéraux, ne pouvait manquer d’invoquer souvent une doctrine d’un âge aussi vénérable, et jusqu’à nos jours encore l’écho confus de la tradition médiévale se répercute dans de gros ouvrages d’apparence scientifique. Le simple exposé des faits aura définitivement, espérons-le, chassé tous ces revenants.

          Telles sont, succinctement résumées, les conclusions principales d’un livre qui marquera une date dans l’histoire de la science antique. Ses résultats parlent assez haut d’eux-mêmes pour qu’il soit superflu d’insister sur leur importance. L’auteur ne les doit pas seulement à l’étendue de son érudition, qui se fonde à la fois sur la philologie, les mathématiques et l’archéologie, à la sagacité d’une critique qui ne se dérobe devant aucun obstacle, à la netteté d’un esprit qui sait distinguer toujours le certain, le probable et le douteux et formule avec précision les problèmes, même quand il ne peut les résoudre. Le mérite de son œuvre est dû certainement aussi à l’originalité de sa méthode. Il est le premier qui ait mis systématiquement à profit les textes astrologiques, enfouis dans les compilations du moyen âge, pour faire revivre les idées des anciens sur le ciel et sur ses constellations. L’Église d’autrefois a condamné et s’est efforcée de détruire les œuvres hérétiques où nous recueillons une foule de données précieuses sur le développement du christianisme. Un siècle dominé par la raison a répudié de même les écrits astrologiques au nom de l’orthodoxie scientifique. Mais quel profit l’histoire de la pensée antique peut tirer de cette littérature décriée, M. Boll vient de nous le montrer par un exemple éclatant. Ces apocryphes nous ont apporté une véritable révélation (5).

                                                             Franz Cumont

(1) Vettius Valens, qui vivait au IIe siècle, cite comme sa source des Σφαιρικά, sans en indiquer l’auteur. M. Boll démontre que celui-ci s’inspire des théories d’Eudoxe en les combinant avec d’autres doctrines. 

(2) Proclus[,] In rempubl. Plat., II, 318, 11, Kroll : ἐνετύχομεν σφαίραις βαρϐαρικαῖς Αἰγυπτίων καὶ Χαλδαίων. 

(3) Dans le passage cité p. 367, il faut lire sans doute ὁ Βηρωσὸς καὶ οἱ ἐφεξῆς au lieu de ὁ Βηρωσὸς καὶ ὁ Ἐφῆς (?), de même que plus haut (Cat. Astr., I, p. 114, l. 16) ὁ Συφεῦς doit être corrigé en ὁ συγγραφεύς. 

(4) Ainsi Φρὺξ ἄροτρον πήσσων (peut-être Gordios). Sans doute aussi les Βαλλισταί (Boll, p. 259 s.), bien que la description d’Antiochos me rappelle les figures de danseuses qui entourent fréquemment les statues d’Hécate (Petersen, Arch. Epigr. Mitt. aus Oester., v, p. 43 ss.). — Peut-être le Cerf dévorant des serpents provient-il aussi d’Asie Mineure. J’en rapprocherais volontiers le Cerf broutant (emblème de l’éternité ?) qui apparaît à côté d’une étoile et d’un croissant sur les monnaies de Mithradate Eupator. M. Théodore Reinach (Trois royaumes de l’Asie Mineure, p. 190) le croit emprunté aux drachmes d’Ephèse ; mais le type monétaire est bien diffèrent. 

(5) Les quelques vétilles que je relève ici sont pour la plupart des renvois à des textes nouveaux, édités depuis la publication de Sphaera ; P. 6, n. 1. Les figures de décans sont publiées d’après le Vindobonensis dans Cat. codd. astr., VI, p. 74. — P. 31. Sur l’époque où vécut Julien de Laodicée, cf. Cat., IV, p. 99 ss. — P. 113. Sur Asclépios et Hygie, comme paranatellons du Scorpion, cf. Palchos dans le Cat. I, p. 104, l. 20, 30. — De même, p. 140 sur Argo, comme paranatellon du Sagittaire, cf. Palchos, ibid., p. 104, 11. — P. 260. Le nom d’Atlas a été appliqué à des divinités orientales, notamment en Mésopotamie (cf. mes Mon. Myst. Mithra, I, p. 90). J’hésite donc à croire à une invention d’Antiochos. — P. 303. Sur les figures des Vents placées aux angles des tables astronomiques, cf. ibid., I, p. 94-96. — P. 413, 2. Il me paraît certain que le personnage désigné est Antiochos, cf. Cat., I, p. 82, 19. — P. 469. Sur le rapport des lettres doubles et des signes du zodiaque, cf. Vettius Valens dans Cat., IV, p. 146. — L’Anecdoton Parisinum reproduit p. 479, appartient à l’auteur anonyme de l’an 379 (peut-être Julien de Laodicée) cité p. 367.