Robert, C.: Die Masken der neueren attischen Komœdie (25e Winckelmannsprogramm de Halle). In-4o, 112 p., avec une planche et 128 figures dans le texte.
(Halle, Niemeyer 1911)
Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 19 (4e série), 1912-1, p. 178-179
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C. Robert. Die Masken der neueren attischen Komœdie (25e Winckelmannsprogramm de Halle). Halle, Niemeyer, 1911. In-4o, 112 p., avec une planche et 128 figures dans le texte.


Si jamais on publie Pollux sur le modèle du Pausanias de M. Frazer, le beau mémoire de M. Robert fournira un commentaire admirable du difficile passage sur les masques  (iv, 143 sq.). L’auteur remarque que les archéologues l’ont beaucoup trop négligé ; il fait une exception honorable — c’est son mot — pour M. Cartault et pour moi, qui avons fait usage de Pollux en publiant des terres cuites d’Asie Mineure. Non seulement M. Robert a étudié le texte grec par la comparaison de nombreux monuments figurés, mais il a traité, avec sa maestria habituelle, nombre de questions accessoires. Pour le bas-relief du Latran (très bien reproduit, p. 78), il se rallie sur un point essentiel à l’interprétation de M. Studniczka (Philol. Woch., 1895, p. 1627). Ménandre ne cherche nullement, comme on l’a cru, son inspiration dans la contemplation du masque qu’il tient à la main, ce qui conviendrait seulement à un acteur ; un poète peut seulement désirer que l’expression du masque réponde au caractère qu’il a conçu. Ménandre est en train d’examiner les masques qui lui ont été envoyés par le σκευοποιός, à savoir un νεανίσκος μέλας, un ἡγεμὼν πρεσβύτης et un λαμπάδιον (masque de jeune femme avec  frisure en torche). Bien entendu, il s’agit d’une dédicace à la suite d’une victoire scénique. Quant à la femme drapée qui occupe la droite du tableau, M. Studniczka a voulu y reconnaître Glycère ; M. Robert repousse cette interprétation, comme aussi le nom de Muse ; il songe à une personnification comme Κωμῳδία ou Παιδιά. Je m étonne qu’il n’ait pas rapproché le bas-relief de Smyrne (Gazette, 1906, I, p. 329), où une figure analogue est désignée par l’inscription sous le nom de Σκήνη. Je crois d’ailleurs qu’il s’agit d’une statue de la fin du Ve siècle, d’abord parce qu’elle est sur un piédestal, puis à cause de l’écartement des seins.

S[alomon] R[einach]