Joseph Offord. Recent discoveries of classical litterature (extrait des Transactions of the Royal Society, vol. XXXI). Londres, 1912 ; in-8, 114 p.

Voilà une synopsis bien utile, un complément à toutes les bibliographies des littératures antiques. Elle est l’œuvre d’un amateur instruit qui n’a épargné aucun effort pour être au courant. Ce n’est pas qu’il soit toujours parfaitement exact ; ainsi (p. 113), il cite le travail de Hauser sur Aristophane et les vases antiques avec cette référence : « Weiner Jahreschrift für 1909 » alors qu’il faut écrire Wiener Jahreshefte et donner la page. Pourquoi d’ailleurs écrire ici « Hauser » alors qu’on trouve ailleurs les noms des savants allemands précédés de « Herr » ? Le grec cité à la p. 111 est très incorrect ; cela aurait dû être corrigé par l’imprimeur (il y a d’autres grosses fautes du même genre p. 42, 95, 100 et passim). Si l’auteur savait bien le français, il n’attribuerait pas à M. Dugas un article intitulé « La Campaign d’Agesilaus en Asie Mineur... l’annonyme d’Oxyrhynchus » (p. 37). Mais si la critique a le devoir de signaler ces insuffisances, elle a celui de rendre hommage au bon vouloir d’un dilettante qui a trouvé moyen, tout en s’instruisant lui-même, de contribuer efficacement à orienter les spécialistes dans un domaine que le nombre et la rapidité des trouvailles ont singulièrement embroussaillé depuis vingt ans.

S[alomon] R[einach]

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