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Raymond, Paul: La divinité funéraire de l’hypogée de Coutignargue à Fontvieille (Bouches-du-Rhône). In-8, 10 p., avec 3 fig. (Paris, Oberthur 1912) Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 121 Site officiel de la Revue archéologique Number of words: 201 words To quote the online version: Les comptes rendus HISTARA. Link: http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=622 Dr Paul Raymond. La divinité funéraire de l’hypogée de Coutignargue à Fontvieille (Bouches-du-Rhône). Paris, imprimerie Oberthur, 1912. In-8, 10 p., avec 3 fig. L’auteur a découvert une statue-menhir dans l’hypogée de Coutignargue (Bouches du-Rhône) ; c’est un bloc de molasse long de 2m,86, équarri avec soin, qui représente, par à peu près, une figure humaine où l’on reconnaît la forme de la tête, une ceinture (?) et les mains. Cette statue s’ajoute à la série de celles qui ont été exhumées dans l’Aveyron, le Tarn, le Gard ; celles que l’on a signalées en 1909 à Orgon (Bouches-du-Rhône) ont un caractère assez différent ; en revanche, elles sont analogues aux « menhirs sculptés » de l’Hérault (Revue de l’École d’Anthropologie, 1893, p. 325). La « divinité funéraire de l’hypogée de Cordes » (fig. 3), découverte aussi par M. Raymond, est beaucoup trop stylisée pour qu’on puisse rien affirmer à son égard, pas même que l’ouvrier ait eu l’intention de représenter une figure humaine. — M. Raymond pense, comme moi, que les statues-menhirs et leurs congénères appartiennent au début de l’époque des métaux ; il en fournit même une preuve nouvelle, des perles de métal ayant été découvertes dans les sépultures de Fontvieille (1). S[alomon] R[einach]
(1) Je regrette que cette notice n’ait pas été publiée dans une Revue. D’ici quelques années, elle sera introuvable, d’autant plus qu’elle ne porte pas de nom d’éditeur.
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