Roblot-Delondre, Louise: Portraits d’infantes. In-4, viii-237 p., avec 57 planches.
(Bruxelles, van Oest 1912)
Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 21 (4e série), 1913-1, p. 148
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Number of words: 200 words
 
To quote the online version: Les comptes rendus HISTARA.
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Louise Roblot-Delondre. Portraits d’infantes. Bruxelles, van Oest, 1912. In-4, viii-237 p., avec 57 planches.


Il n’y a pas seulement, dans ce volume richement illustré, une étude iconographique des princesses de la maison de Habsbourg, depuis Jeanne la Folle jusqu’à Isabelle-Claire-Eugénie, mais le résultat de recherches consciencieuses sur les artistes de l’école hispano-portu­gaise qui ont été les portraitistes attitrés de ces infantes. C’est, à vrai dire, l’histoire d’une école de peinture, influencée par les Flandres et par l’Italie, qui trouva son expression la plus haute et comme son couronnement en Velasquez ; c’est aussi l’histoire du portrait qu’on peut appeler dynastique, puisqu’il ne figure plus, à titre accessoire, dans une scène religieuse et n’a plus pour objet que de perpétuer les traits du modèle, en précisant son caractère individuel.

Le livre de Mme Roblot-Delondre vient heureusement compléter l’Antonio Moro de Hymans, publié dans la même collection (1909). Moro, Sanchez Coello et leurs élèves nous sont ainsi devenus familiers par d’assez bonnes reproductions et le résumé des documents d’archives qui les concernent (1).

S[alomon] R[einach]

 

(1) Les tables généalogiques, l’index et les références témoignent d’un soin digne d’éloges ; le texte est bien écrit et m’a semblé généralement correct, jusque dans les menus détails. P. 23, l. 8 av. la fin, lire Minutoli ; p. 26, n. 1, lire Néla­ton.