M. Ohnefalsch-Richter. Der Orient und die frühgriechische Kunst (extrait de l’Orientalisches Archiv, Leipzig, Hiersemann, 1913 ; p. 174-186, pl. 30-32).

 On connaît assez la manière confuse de l’auteur, qui se plaint volontiers de n’être pas cité : c’est qu’il est très difficile à lire. Le présent mémoire a pour objet de confirmer l’opinion de Brunn, qui, dans la civilisation et l’art cypro-gréco-phéniciens, attribuait l’initiative aux Grecs, non aux Phéniciens. C’est à Chypre qu’ont été fabriquées les coupes de métal historiées, la patère d’Olympie, les coupes de Nimroud et les ivoires ciselés de même provenance. « Après la fabrication des coupes par des métallurgistes de Chypre, les Phéniciens y ont gravé ou y ont fait graver des inscriptions ; peut-être la gravure de ces textes faisait-elle partie de la commande. Les marchands et navigateurs phéniciens se sont bornés au rôle d’exportateurs des objets en métal et en ivoire produits à Chypre ». Les planches reproduisent, outre des objets connus, quelques inedita qui ne sont pas distingués du reste ; l’explications [sic] des planches est insuffisante à cet égard.

S[alomon] R[einach]

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