Marestaing, P.: Les écritures égyptiennes et l’antiquité classique. In-8, 147 p.
(Paris, Geuthner 1913)
Reviewed by Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 24 (4e série), 1914-1, p. 150
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P. Marestaing. Les écritures égyptiennes et l’antiquité classique. Paris, Geuthner, 1913. In-8, 147 p.


 

 Utile recueil des textes gréco-romains (repro­duits, traduits et commentés) sur les écritures égyptiennes, à l’exclusion d’Horapollon et des témoignages des Pères. MM. Moret et Haussoullier ont bien voulu prêter leur concours à l’auteur, qui est plutôt un amateur qu’un spécialiste, mais qui a certainement travaillé avec conscience. — P. 42, lire (dans la traduc­tion) « de Phinée [»] ; p. 44, la traduction de Diodore est inexacte et trop libre ; p. 45, lire Dionysos et non Dionysios ; p. 53, il manque une note sur Simonide ; p. 59, je ne suis pas d’accord avec la traduction du passage de Dion Chrysos­tome ; il dit que certaines choses n’ont été retenues que d’un petit nombre d’hommes, et que beaucoup d’autres ont été oubliées. — P. 89, pourquoi placer Pomponius Mela après Pline? — P. 135, M. M. aurait pu s’apercevoir que ces lignes sont de Pline, puisqu’il a cité le passage entier un peu plus haut. On multiplierait les chicanes de ce genre sans rien enlever au mérite de l’auteur. En traduisant ses textes (bien qu’on lui eût conseillé de ne pas le faire), il a agi courageusement et honnêtement.

S[alomon] R[einach]