Milman, Lena: Sir Christopher Wren. In-8, 367 p., avec 64 gravures.
(Londres, Duckworth 1908)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 13 (4e série), 1909-1, p. 183
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Lena Milman. Sir Christopher Wren. Londres, Duckworth, 1908. In-8, 367 p., avec 64 gravures.


Les Encyclopédies et les Séries ont cela de commun que le bon y fait passer le mauvais et le médiocre : c’est pourquoi peut-être elles sont si fort à la mode. Si nous n’y prenons garde, elles constitueront bientôt le fonds de toutes les bibliothèques, aux dépens des manuels, qui se renouvellent plus aisément. Quoi qu’il en soit, je crois utile de faire connaître à nos lecteurs la très élégante série de livres d’art dont fait partie la monographie de Miss Milman sur le célèbre constructeur de Saint-Paul. Cette série comprend déjà l’Histoire de la sculpture romaine de Mme Strong, le Pollaiuolo et le Ver­rocchio, de Miss Cruttwell, le Titien de Gronau, le Donatello de lord Balcarres, l’Art français du XVle siècle de L. Dimier, sans compter d’autres volumes sur Corrège, Dürer, Rembrandt, Beechey, l’art du moyen âge, l’art écossais, etc., tous excellemment illustrés, pourvus de bibliographies et de bons index. Chris­topher Wren est un peu en dehors du cadre chronologique de cette Revue ; aussi me contenterai-je de dire que l’autrice a parfaitement expliqué l’œuvre propre de cet illustre architecte, qui fut de naturaliser en Angleterre les formes de la Renaissance italienne à son déclin. On lira avec intérêt, dans l’Appendice, une lettre écrite de Paris par Wren en 1665. J’y trouve un renseignement digne d’être noté sur les « jardins suspendus » du château-neuf de Saint-Germain ; voici la phrase, qui n’est pas des plus claires (p. 329) ; [«] The antique mass of the Castle of Saint-Germans, and the hanging gardens are delightfully surprising, for the pleasures below vanish away in the breath that is spent in ascending ».

S[alomon] R[einach]