A. Kingsley Porter. Medieval architecture. New-York, Baker and Taylor, 1909. 2 vol. gr. in-8 de xviii-482, xi-499 p., avec 290 gravures.

Il faudrait un long compte-rendu pour rendre justice à cet ouvrage considérable, dont le champ est pourtant moins vaste que le titre un peu ambi­tieux ne le fait prévoir. L’auteur n’a traité que certaines parties de son sujet ; celles qu’il a choisies sont d’ailleurs très intéressantes. Je transcris les titres des chapitres : 1. L’héritage de l’antiquité. 2. Le premier style chrétien. 3. L’architecture byzantine au Ve et au Vle siècle. 4. L’architecture carolingienne. 5. L’architecture lombarde. 6. L’architecture normande. 7. L’architecture romane de l’Ile-de-France. 8. La transition. 9. L’apogée du style gothique. 10. Le gothique flamboyant. — Un des traits saillants de ce ce livre qui, destiné surtout au grand public, s’adresse aussi, par ailleurs, aux spécialistes, est le soin avec lequel M. Porter a dressé, à la fin de chaque chapitre, la liste alphabétique des monuments conservés. Les bibliographies, très étendues, prêtent à la critique, ou, pour être franc, fourmillent d’erreurs ; ainsi, t. I, p. 388, le seul travail cité sur l’arc de Titus est celui de Reland, 1716 ; p. 387, l’Ara Pacis de Petersen est qualifiée d’in-folio et de « sufficient publication », ce qui fait deux grosses erreurs en quelques mots. La thèse de Masqueray sur le mont Aurès, De Aurasio monte, est citée à propos des monuments d’Orange (t. I, p. 370). L’illustration est très bonne, l’exécution matérielle presque trop belle et les index assez complets. Quant au style, il manque de tenue et de précision. — T. I, p. 343, au lieu de Gaudet, lire Guadet ; p. 359, lire Castan et non Castau ; p. 389, au lieu de Peterson, lire Petersen. Il y a beaucoup trop de noms estropiés.                                 S[alomon] R[einach]

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