E. Duprat. Les confluents de la Durance aux temps historiques. Avignon, Seguin, 1908. In-8, 20 p.

« Toutes les eaux de la Durance ne s’écoulaient pas dans le Rhône. Il y avait une dérivation qui, par la plaine de Châteaurenard, Maillane, Laurade et Saint-Gabriel, aboutissait à la région lacustre et marécageuse de Montmajour et d’Arles. L’existence de ce bras à l’époque romaine a été formellement niée par M. Descottes, MM. Héron de Villefosse, Deloche, Edon et, plus récemment, par M. Clerc… Nous croyons établir, sans contestation possible, l’existence de la branche de Châteaurenard-Lauvade... Jusqu’au XI^e siècle de notre ère, la plaine de Châteaurenard a été traversée par une dérivation de la Durance qui alimentait les étangs d’Arles. Ils établissent que ce bras était un véritable fluvius, accessible à la navigation... Ce fluvius portait le nom de Durentia, et non pas celui de Lonerion ou de Lona. Plus tard, ce fluvius disparut et fut remplacé par un aquaeductus, la Duransole, qui n’était sans doute que l’ancienne Durance amoindrie et canalisée. »  Cette thèse importe au commentaire de deux inscriptions bien connues, CIL., IX, 349 et CIL., XII, 982.

                                                                   S[alomon] R[einach]

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