Deonna, W.: Les statues de terre cuite dans l’antiquité : Sicile, Grande Grèce, Etrurie et Rome. In-8, 250 p., avec 23 figures dans le texte.
(Paris, Fontemoing 1908)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 11 (4e série), 1908-1, p. 448
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W. Deonna. Les statues de terre cuite dans l’antiquité : Sicile, Grande Grèce, Etrurie et Rome. Paris, Fontemoing, 1908, in-8, 250 p., avec 23 figures dans le texte.


Ce volume marque la conclusion des recherches utiles que M. Deonna a poursuivies, pendant plusieurs années, sur la statuaire en terre cuite. Il est clairement disposé et bien illustré ; les catalogues qu’il contient ont été rédigés avec beaucoup de soin. L’auteur pense que la statuaire céramique, usitée dans les régions ioniennes, a pu être importée de là à Corinthe, en relation avec l’Ionie ; Corinthe, à son tour, a exercé de l’influence sur les modeleurs étrusques et, indirectement, sur l’art romain, où la plastique en terre cuite a joui longtemps d’une grande faveur. — Signalons, à la p. 157, ce qui est dit des fragments d’un fronton et d’une frise découverts en 1896 à Civitalba. Une publication partielle et insuffisante en a été faite dans les Notizie ; depuis, douze ans se sont passés ; ce précieux ensemble n’a été reproduit nulle part et l’on a refusé à M. Deonna la permission d’en prendre des photographies au Musée de Bologne. Ce ne sont pas là des procédés d’archéologues, mais de dragons gardant des trésors dans une caverne. Les dragons à queue de jadis étaient moins malfaisants que les dragons bipèdes d’aujourd’hui.

                                                                       S[alomon] R[einach]