Puchstein, Otto: Die ionische Säule. In-8, 55 p., avec 59 gravures.
(Leipzig, Hinrichs 1907)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 10 (4e série), 1907-2, p. 348
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Otto Puchstein. Die ionische Säule. Leipzig. Hinrichs, 1907. In-8, 55 p., avec 59 gravures.


Le type de la conférence illustrée est à encourager chez nos voisins ; obligés d’être clairs et courts, ils gagnent ainsi des qualités et mettent un frein bienfaisant à leurs défauts. J’ai lu avec plaisir le mémoire de M. Puchstein sur la colonne ionique. L’étude des prototypes égyptiens, assyriens, syriens est bien conduite ; l’auteur montré parfaitement que, dès le chapiteau ionique de Neandreia, l’art grec, bien qu’inspiré des types égyptiens, sait transformer et presque effacer ces types naturalistes par le sentiment de la beauté de la ligne et de la justesse des proportions. Il y a là — M. P. aurait pu l’indiquer — un moyen de concilier les théories ingénieuses de Bœtticher avec l’explication historique et naturaliste des ordres grecs ; le naturalisme est à l’origine, mais l’idéalisme grec ne tarde pas à faire son œuvre sur les éléments que le naturalisme lui fournit. Des observations nouvelles concernent les tentes et baldaquins de matières légères qui, tant en Egypte qu’en Assyrie, comportent l’emploi de hautes liges végétales (papyrus, lotus, palmier) à titre de supports. Je recommande encore ce qui concerne la base de la colonne ionique, grosse corolle de fleur d’eau en Assyrie et en Syrie, élément d’architecture en Grèce. L’illustration est très abondante, le style coulant (mais pourquoi deux fois la néographie Bukett ? Ne peut-on écrire ce mot en français, ou dire Blumenstrauss ?)

S[alomon] R[einach]