Poulsen, Frederik: Die Dipylongräber und die Dipylonvasen. In-8, 138 p. avec trois planches.
(Leipzig, Teubner 1905)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 8 (4e série), 1906-2, p. 463
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Frederik Poulsen. Die Dipylongräber und die Dipylonvasen. Leipzig, Teubner, 1905. In-8, 138 p. avec trois planches.


Les plus anciennes tombes du type du Dipylon que nous connaissions sont celles que l’on a explorées à Athènes, en 1898, entre l’Acropole et l’Aréopage ; ce sont toutes des sépultures à incinération. Dans la nécropole d’Éleusis, fouillée par Skias, il y a 29 incinérations contre 86 inhumations ; dans la nécropole du Dipylon elle-même, les inhumations sont de beaucoup les plus nombreuses. Il semble donc que la coutume de l’incinération, introduite par une invasion venue du Nord, se soit atténuée au contact des populations indigènes qui inhumaient. Μ. Poulsen a étudié successivement les rites funéraires, la construction des tombes et la céramique, où il distingue deux classes : les vases dipyliens archaïques (vases de l’Acropole, vases d’Éleusis) et les vases dipyliens récents. Un chapitre intéressant, bien qu’un peu confus, résume les controverses auxquelles a donné lieu l’origine du style géométrique (p. 50 et suiv.). Ce qui est dit des vases archaïques des tombes de l’Acropole d’Athènes (p. 79 et suiv.) est nouveau ; Μ. Zahn pro­met une publication prochaine à ce sujet. Le mémoire de Μ. Poulsen est l’œuvre d’un débutant bien informé. L’auteur est Danois ; on ne s’étonnera pas qu’il écrive l’allemand d’une manière défectueuse ; mais on le remerciera d’avoir choisi une langue plus généralement comprise des archéologues que la sienne.

S[alomon] R[einach]