Ρ. Sarazin. Zur Einführung in das prähistorische Kabinett der Sammlung für Völkerkunde im Basler Museum. Bâle, Helbing, 1906. In-8, 52 p. avec de nombreuses gravures.

Ce guide illustré est au courant de la science ; il rendra service malgré quelques taches. Pourquoi attribuer à M. Hörnes l’opinion que les types du Moustier se trouvent avec ceux de Chelles, alors qu’Ε. d’Acy et d’autres n’ont cessé de répéter cela depuis longtemps ? La citation de l’opinion de M. L. Wilser n’est pas moins déplacée (p. 14). Est-il permis d’écrire sérieuse­ment, parce que certaines anciennes sculptures en ivoire représentent des femmes, que « déjà chez ces très anciens artistes l’amour conduisait le ciseau » et que « l’art supérieur était sous le patronage d’Aphrodite ? » (p. 24). Je proteste aussi contre cette phrase (p. 47) ; « L’Égypte, dont les trois premières dynasties appartiennent à l’âge de la pierre, fut en possession du bronze dès l’an 3000 ». C’est de l’âge du cuivre qu’il fallait parler. Ρ. 49, je ne sache pas que Μ. Mon­telius ait démontré l’orientation astronomique (solaire) de Stonehenge. Α la fin, il y a une comparaison intéressante entre la façade du temple de Paestum et celle d’une habitation lacustre à fronton de l’île de Célèbes (p. 51) ; le pieu des palafittes serait l’origine de la colonne. Cela est peut-être faux, mais c’est ingénieux.

S[alomon] R[einach]

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