Doigneau, A.: Nos ancêtres primitifs. In-8, 202 p., avec gravures dans le texte.
(Paris, Clavreuil 1905)
Compte rendu par (-), Revue Archéologique t. 5 (4e série), 1905-1, p. 320
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A. Doigneau. Nos ancêtres primitifs. Paris, Clavreuil, 1905. In-8, 202 p., avec gravures dans le texte.


On trouvera, dans ce précis, des idées généralement justes et clairement exprimées sur les époques dites paléolithique et néolithique ; l’éolithique même ne fait pas défaut, et il est question des hypothèses de M. Rutot sur les silex simplement utilisés et adaptés avant les temps quaternaires (p. 47). Il y a un gros contre-sens (p. 15) dans la traduction du texte souvent cité de Lucrèce (V, 1280) ; Milne-Edwards est appelé à tort Milne-Edward (p. 30, 31) ; il n’est plus permis de dire (p. 34) que « d’après Jules César, le renne existait encore à l’époque romaine dans la forêt d’Hercynie » ; p. 91, il ne faut écrire ni Fulhrott ni Wirchow ; p. 116, le mammouth de Peccadeau n’est pas à Saint-Germain, mais à Londres ; p. 131, ce que dit l’auteur sur l’absence de religion à l’époque du renne est une vieille erreur qui ne devrait plus être propagée. Les 109 figures qui accompagnent le texte sont dessinées avec intelligence et bien choisies ; mais il aurait fallu reproduire un dolmen mieux conservé que celui de Presles.