Carrière, G.: Les cimetières de l’époque du Bas-Empire de Pouzilhac, Arpaillargues et autres lieux du département du Gard. (Extrait des Mémoires de l’Académie de Nîmes.)
( 1902)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 2 (4e série), 1903-2, p. 140
Site officiel de la Revue archéologique
Lien avec l'édition numérique de ce livre
 
Nombre de mots : 197 mots
 
Citation de la version en ligne : Les comptes rendus HISTARA.
Lien : http://histara.sorbonne.fr/ar.php?cr=1468
 
 

G. Carrière. Les cimetières de l’époque du Bas-Empire de Pouzilhac, Arpaillargues et autres lieux du département du Gard. (Extrait des Mémoires de l’Académie de Nîmes, 1902.)


          Il s’agit de tombes datées (par les monnaies) de 248 à 353 av. J.-C. Elles sont à inhumation, tantôt en briques à rebords, tantôt en dalles calcaires ; le mobilier est pauvre, mais comprend, entre autres objets, des agrafes en bronze à crochets (Barrière-Flavy, Sépultures barbares du Midi, pl. XXXII, fig. 6), qui, par conséquent, sont antérieures aux invasions. Les squelettes d’enfant sont souvent inhumés dans des amphores allongées de terre rougeâtre (haut. 1m,20 ; diam., 0m,35). Une tombe d’Arpaillargues contenait un crâne avec deux clous enfoncés dans les oreilles et un autre clou vers le milieu du crâne. M. Carrière rappelle qu’un fait analogue a été signalé dans La Nature du 5 mars 1898 : « Un cultivateur de Dieulouard, M. Petit, a découvert, près de l’ancienne ville romaine de Scarpone, sur la Moselle, parmi des tombes dont une faite de larges tuiles, un crâne dans lequel étaient enfoncés sept clous d’une longueur de 10 centimètres. »

          Cette question de l’emploi symbolique des clous dans les tombes d’époque romaine aurait besoin d’être traitée dans son ensemble (cf. Marggraff, dans la Correspondenzblatt der anthrop. Gesellschaft, 1874, p. 1 sq. ; Pottier et Reinach, Nécropole de Myrina, p. 205).

                                               S[alomon] R[einach]