Johannissiants, Kh.: Inscriptions cunéiformes dans l’Arménie russe...
(Venise 1897)
Compte rendu par Frédéric Macler, Revue Archéologique t. 1 (4e série), 1903-1, p. 89
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Kh. Johannissiants. Inscriptions cunéiformes dans l’Arménie russe... — Venise, 1897.


          M. Khadchatour Johannissiants, professeur à l’Institut Lazareff de Moscou, traduit en arménien moderne, dans une brochure de 13 pages, le travail de Nikolski sur les inscriptions cunéiformes de l’Arménie russe. M. J. n’accompagne son travail d’aucune transcription ; il donne sa traduction, avec quelques notes historiques et géographiques sur des mots tels que ; Armavir, Tachpouroun = Tsolagerkt (?), Alitchalou, Ordaklou, Saricamich, Khazandji, Artamkham, etc.

          A propos de l’origine des Nakharar (vice-rois indépendants, mais payant tribut), M. J. propose une explication ; on nous rapporte que les Ourartou attaquaient des roitelets dans le Nord (le Caucase ?) ; ces roitelets étaient peut-être les anciens Nakharar classiques dont parle Moïse de Khoren, qui n’était pas sûr de l’origine des Nakharar. Leur existence nous est maintenant prouvée par les textes des inscriptions vaniques.

          M. J. se demande encore si Aram de Moïse de Khoren n’est pas le même que le roi ourartien Aramé des inscriptions cunéiformes assyriennes. L’auteur, parlant incidemment de Moïse de Khoren, estime que si cet écrivain était vraiment du VIIIe siècle comme le prétendait A. Carrière, il ne pourrait pas ne pas parler des invasions des Arabes.

                                                       F[rédéric] Macler