Forgeais, Arthur: Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine et recueillis par M. Ar­thur Forgeais, fondateur-président de la Société de sphragistique, etc. 3e série. Variétés numismatiques, in-8°
(Paris, chez l’auteur et Aubry, libraire 1864)
Compte rendu par A. V., Revue Archéologique 9, 1864-5, 2e série, p. 151-152
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Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine et recueillis par M. Ar­thur Forgeais, président de la Société de sphragistique, etc. 3e série. Variétés numismatiques. Paris, chez l’auteur, quai des Orfévres, 54, et chez Aubry, libraire, rue Dauphine, 16. 1864, in-8°.


M. Forgeais poursuit avec un zèle persévérant l’œuvre dont nous avons signalé les débuts et les phases déjà parcourues. Cette troisième série, ou troisième fascicule, se compose des groupes ou catégories qui vont suivre : 1° méreaux capitulaires ou jetons de présence des chanoines aux offices. Les uns se rapportent à la cathédrale de Paris, les autres à divers chapitres ou colléges du clergé parisien ; 2° méreaux des confréries pieuses ; 3° jetons ou méreaux des offices du palais du roi et de la reine : écurie, fourrière, cuisine, échansonnerie, etc., etc. ; 4° enseignes politiques. Un grand nombre de ces dernières pièces ont paru d’abord dans la Revue archéologique, accompagnées de commentaires rédigés par l’auteur du présent article.

A très-peu d’exceptions près, toutes ces pièces sont en plomb et ont été trouvées dans la Seine. En général elles embrassent chronologiquement la période comprise entre le XIVe et le XVIIIe siècle. La plupart de ces monuments sont ainsi mis au jour pour la première fois. En ajou­tant à leur reproduction diverses observations historiques ou critiques, M. Forgeais, avec une grande modestie, s’excuse de l’insuffisance que ces développements pourront présenter. Il appelle très-loyalement lui­-même les rectifications et les perfectionnements. On ne saurait, à sa place, tenir un langage plus plausible. Ses commentaires, en effet, offrent un intérêt qu’on ne saurait dénier, ne fût-ce pour ainsi dire qu’à titre d’origine ou d’état civil. Quant à la provenance de ces monuments, M. Forgeais pourrait à la rigueur se dispenser de ce troisième mérite ; car il lui en reste deux autres qui suffiraient pour une part honorable : le mérite d’avoir découvert ces monuments, et celui d’en avoir multiplié, au profit du public studieux, des reproductions exactes et bien gravées. A. V.