Aveneau de la Grancière: Les villages préromains en Bretagne Armorique. In-8, 15 p.
(Saint Brieuc, Prud’homme 1902)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 1 (4e série), 1903-1, p. 443
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Aveneau de la Grancière. Les villages préromains en Bretagne Armorique. Saint Brieuc, Prud’homme, 1902. In-8, 15 p.


          En 1896, M. Paul du Chatellier a signalé des restes de villages préhistoriques dans les collines d’Arrhées (Finistère) ; parmi les débris étaient des foyers et des tessons de poterie primitive. A son tour, M. Aveneau a découvert et étudié quelques vestiges d’anciens villages dans l’arrondissement de Pontivy. Les habitations, légèrement creusées en terre, étaient simplement construites en petites pierres, lesquelles supportaient un clayonnage. Au centre de chaque habitation était un foyer entouré de grosses pierres brûlées (p. 7). Non loin des villages se trouvent des tombelles agglomérées ; il est à noter que sépultures et habitations ont donné « les mêmes poteries caractéristiques de la fin de l’époque du bronze et du début de l’ère gauloise, les mêmes cailloux roulés et brûlés » (p. 9.)

          M. Aveneau de la Grancière a raison d’insister sur l’importance de ces stations en Armorique et de les recommander à l’attention des chercheurs (1).

                                                             S[alomon] R[einach]

(1) Sur les villages préhistoriques, cf. ma note dans L’Anthropologie, 1902, p. 704.

          En 1896, M. Paul du Chatellier a signalé des restes de villages préhistoriques dans les collines d’Arrhées (Finistère) ; parmi les débris étaient des foyers et des tessons de poterie primitive. A son tour, M. Aveneau a découvert et étudié quelques vestiges d’anciens villages dans l’arrondissement de Pontivy. Les habitations, légèrement creusées en terre, étaient simplement construites en petites pierres, lesquelles supportaient un clayonnage. Au centre de chaque habitation était un foyer entouré de grosses pierres brûlées (p. 7). Non loin des villages se trouvent des tombelles agglomérées ; il est à noter que sépultures et habitations ont donné « les mêmes poteries caractéristiques de la fin de l’époque du bronze et du début de l’ère gauloise, les mêmes cailloux roulés et brûlés » (p. 9.)

          M. Aveneau de la Grancière a raison d’insister sur l’importance de ces stations en Armorique et de les recommander à l’attention des chercheurs (1).

                                                             S[alomon] R[einach]

(1) Sur les villages préhistoriques, cf. ma note dans L’Anthropologie, 1902, p. 704.