Aguilera y Gamboa marquis de Cerralbo, Enrique de: El alto Jalón. Descubrimientos arqueologicos. Discurso leido en la Junta publica del 26 de decembre de 1909 (Accademia de la Historia). Gr. In-8, 180 p., avec un plan et de nombreuses figures dans le texte.
(Madrid, Fortanet 1909)
Compte rendu par Salomon Reinach, Revue Archéologique t. 15 (4e série), 1910-1, p. 314
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Don Enrique de Aguilera y Gamboa marquis de CERRALBO. El alto Jalón. Descubrimientos arqueologicos. Discurso leido en la Junta pu­blica del 26 de decembre de 1909 (Accademia de la Historia). Madrid, Fortanet, 1909. Gr. In-8, 180 p., avec un plan et de nombreuses figures dans le texte.


­Le Jalón ou Xalón est un affluent de l’Èbre dont la haute vallée (près de  

Medinaceli) a été explorée par l’auteur au point de vue de l’archéologie préromaine : quaternaire de Torralba, caverne de Somaën (avec céramique néoli­thique intéressante), forteresse d’Atalayo, habitations rupestres à Velilla et ailleurs, castrum « cyclopéen » de S. Maria de Huerta (mur construit de blocs énormes), cromlech ou temple mégalithique au même endroit, etc. L’objet le plus intéressant qu’ait découvert le marquis de Cerralbo est, je crois, le vase peint dit ibéro-punique de Monreal de Ariza (Arcóbriga), publié aux pages 124 et 125 (voir notre réduction) ; mais le commentaire qu’il en a donné est d’un symbolisme bien hardi. En général, son travail aurait gagné à présenter les choses nouvelles plus sobrement et sans le luxe d’une érudition parfois un peu étrangère au sujet. Je signale aux arabisants, à la page 68, les reproductions d’inscriptions arabes rupestres à Jubera. Il n’y a aucun essai de déchiffrement et les transcriptions n’inspirent pas confiance ; c’eût été le cas de faire un estampage et de le soumettre au plus obligeant des épigraphistes, M. Max van Berchem.                                            S[alomon] R[einach]